Mobilités actives : créez un environnement favorable
Développer les mobilités actives, c'est agir pour un mode de vie plus sain et un futur plus durable pour nos villes. Stimulez le changement avec des mesures ambitieuses et sensibilisez aux bienfaits d’une mobilité plus verte.
Pourquoi passer aux mobilités actives ?
Les modes de déplacement dits « actifs » ne nécessitent pas de véhicules motorisés et sont donc moins polluants. Ils regroupent la marche, le vélo ou encore et le vélo à assistance électrique (VAE).
Les modes de mobilités actives offrent de nombreux avantages. Ils sont plus respectueux de l’environnement, plus économiques, mais aussi plus bénéfiques pour la santé. Autant de raisons qui expliquent leur essor important au sein de la population.
Les chiffres clés des mobilités actives
37 % des Français pratiquent le vélo au moins une fois par semaine Source : AG2R La Mondiale Source :
10 km par jour représentent 100 € par an à vélo contre 1 000 € par an en voiture Source : ADEME Source :
40 % des trajets quotidiens font moins de 3 kilomètres Source : ADEME Source :
95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis Source : Anses, février 2022 Source :
Comment intégrer les mobilités actives à votre territoire ?
Pour répondre à cette demande croissante, vous pouvez mettre en place des initiatives qui facilitent et encouragent le passage à l’action. L’ADEME vous présente ici des pistes et des services pour favoriser notamment le développement du vélo et de la marche dans votre territoire.
En tant que collectivités, vous êtes chargées de l’organisation de la mobilité sur vos territoires. Vous pouvez adopter des mesures incitatives :
- financer un schéma directeurs modes actifs
- aménager les voies cyclables
- améliorer la marchabilité des espaces avec la modélisation du maillage urbain
- limiter la vitesse dans certaines zones
- aménager les abords des écoles pour favoriser l'écomobilité scolaire
- organiser des campagnes de sensibilisation et des évènements dédiés
- impliquer les citoyens dans l’élaboration des politiques favorables aux mobilités actives
- soutenir une association locale qui favorise le vélo et/ou la marche
- animer autour des modes actifs via les SRAV (Savoir rouler à vélo) et les ateliers de réparation, vélo-pédibus, la rue aux enfants…
Il existe de nombreux critères, outils et méthodes pour évaluer les zones urbaines : modélisation du maillage urbain, audit de l’environnement immédiat, recueils de témoignages… Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur le site France Mobilités.
Donnez plus de place au vélo
Qu’il soit classique ou à assistance électrique, le vélo permet de se déplacer rapidement en ville en évitant les embouteillages, en favorisant une meilleure qualité de vie et de santé. Surtout, c’est un moyen de transport qui ne génère aucune émission polluante.
C’est pourquoi ce mode de déplacement est de plus en plus plébiscité en matière de mobilités actives pour les trajets de courtes et moyennes distances. L’ADEME constate un développement de l’usage du vélo sur des fourchettes allant de 1 à 15 kilomètres, avec une distance moyenne en périurbain rural de 8 kilomètres.
- proposer des formations à la sécurité routière pour les cyclistes
- proposer des aides financières à l’achat d’un vélo
- développer les services vélo sur son territoire : vélo en location longue durée (VLD), Vélo en Libre-Service (VLS)
- développer les emplacements dédiés aux vélos dans les transports en commun
- créer des parking-relais et zones de stationnements vélos sécurisés
Ouvrez la voie à la marche
La marche à pied, mode actif de déplacement primaire et universel, constitue une réponse aux enjeux actuels puisque la marche est à la jonction de nombreux co-bénéfices (santé, climat, renaturation, attractivité des commerces de proximité…).
Il s’agit du mode de déplacement le plus souple, le plus agile, le plus économique et le plus indispensable, par son universalité et sa capacité à relier tous les moyens de déplacement.
C’est aussi un moyen efficace de préserver sa santé et de lutter contre la sédentarité en pratiquant un exercice physique régulier.
Vous pouvez inciter la population à se déplacer à pied en repensant en profondeur les modes d’aménagement pour inverser les tendances du « tout voiture » et créer des espaces plus sobres, inclusifs et apaisés, en faveur de la marche. Agir vraiment en faveur des piétons, à toutes les échelles du territoire pour garantir de bonnes conditions de marche. On parle ainsi de la « marchabilité » d’un espace.
Par sa réceptivité à l’environnement, sa capacité à créer des lieux vivants et animés, des liens sociaux et des rencontres, les piétons constituent l’essence d’une vision idéalisée mais néanmoins désirable de l’urbanité.
Favoriser la marche c’est mener une politique publique écologique, durable et inclusive !