Les six premiers épisodes ont été réalisés en partenariat avec l’ADEME.
- La rénovation énergétique et le réseau FAIRE.
- L’allongement de la durée de vie des produits.
- Vers une consommation numérique responsable.
- Les labels environnementaux.
- Publicité et environnement.
- Lancement du site Rappel Conso.
Épisode 1 : Codes Conso - La rénovation énergétique et le réseau FAIRE
Qui peut m’accompagner dans la rénovation énergétique et focus sur le réseau FAIRE ?
Pourquoi se lancer dans ce genre de projets ? Comment réduire efficacement sa facture énergétique ? Quels sont les aménagements les plus adaptés à sa maison ou son appartement ? Et à quelles aides les particuliers peuvent-ils prétendre ?
Comparer les services à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin anticiper les enjeux liés à la consommation, autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la Consommation. La consommation responsable fait plus que jamais partie de ces piliers.
Dans cette première saison de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation, notre invitée sera donc l’ADEME, l’Agence de la transition écologique. Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources.
Un enjeu majeur qui demande que toutes les forces du pays s’engagent. Des territoires aux entreprises, en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens.
L’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller, pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.
Aujourd’hui dans Codes Conso, nous parlons de la rénovation énergétique des logements, qui est une étape-clé de la transition écologique.
Mais pourquoi se lancer dans ce genre de projets ? Comment réduire efficacement sa facture énergétique ? Quels sont les aménagements les plus adaptés à sa maison ou son appartement ? Et à quelles aides les particuliers peuvent-ils prétendre ?
Pour répondre à ces questions, nous recevons Joëlle Colosio, Directrice Exécutive adjointe des territoires à l’ADEME.
JOURNALISTE : Bonjour Joëlle !
Joëlle Colosio : Bonjour Valérie !
JOURNALISTE : La rénovation énergétique, c’est le réseau "FAIRE tout pour ma rénov", la marque du Service public de la rénovation énergétique et c’est un sujet central pour l’ADEME.
Avant toute chose, quels sont les enjeux à rendre cette rénovation de plus en plus automatique et évidente pour les particuliers ?
Joëlle Colosio :
- La rénovation énergétique devient de plus en plus importante et ses enjeux sont multiples, tout comme ses bénéfices !
- D’abord, un enjeu pour le citoyen : le confort. L’importance de vivre dans un logement sain où il ne fait ni trop chaud ni trop froid. C’est la priorité que va avoir le particulier.
- L’autre enjeu rejoint le premier : une préoccupation écologique qui grandit chez le citoyen et donc aussi une volonté de réduire la consommation d’énergie dans les logements. Il faut savoir que le logement est une des premières sources d’émission de gaz à effet de serre.
- Un troisième enjeu important : l’emploi local et des entreprises de référence. Pour mener à bien un chantier de rénovation, il faut la faire de façon performante et donc pour cela, il est préférable d’être accompagné par les bons artisans (label RGE).
- Donc trois enjeux majeurs qui font que pour l’ADEME, il est important que la rénovation énergétique soit bien connue du grand public.
JOURNALISTE : Quel est justement le rôle de l’ADEME dans ce processus ?
Joëlle Colosio :
- Notre rôle : faciliter la rénovation pour les citoyens, que cela soit simple pour eux. Cette simplicité est indispensable au passage à l’acte de la rénovation.
- Notre travail sur ce volet est de faire en sorte que les messages soient clair et adapté pour que les personnes qui se posent des questions sur la rénovation énergétique de leurs logements ait les bonnes réponses pour agir.
- Notre rôle est de rendre cette action évidente : "Je dois le faire et comment je le fais ?". Cela signifie d’aller jusqu’à l’information sur les aides mise à disposition car c’est une des préoccupations majeures des Français qui se lancent dans les travaux ! Notre guide Aides financières habitat peut les y aider mais aussi notre simulateur en ligne : Simul’aides !
- On mène aussi des campagnes de communication nationales et locales pour que les particuliers sachent vers qui s’adresser car c’est souvent un enjeu. C’est pour cela que nous avons lancé avec le ministère de l’écologie la marque "FAIRE, tout pour ma rénov".
JOURNALISTE : Alors justement Joëlle, avant de revenir sur la marque "FAIRE, tout pour ma rénov", on va d’abord écouter ce que peuvent penser les particuliers sur le sujet de la rénovation énergétique avec ces témoignages.
Le premier témoin évoque son envie de rénover énergiquement son logement. Le deuxième se pose des questions sur la façon d'agir.
JOURNALISTE : On vient de l’entendre avec ces deux témoignages à l’instant, un projet de rénovation énergétique nécessite de réussir à lancer à un moment donné. Il faut, vous l’avez dit, savoir vers qui se tourner… Quels sont justement les leviers pour que les particuliers passent à l’action et entament une rénovation énergétique de leur logement ?
Joëlle Colosio :
- Notre action est de les orienter vers les conseillers du réseau FAIRE les plus proches de chez eux.
- La marque "FAIRE tout pour ma rénov", c’est l’alliance entre le service public de la rénovation énergétique (Espace Conseils FAIRE de proximité) et les acteurs privés (entreprises et organismes impliqués dans le parcours de rénovation des logements). C’est bien la marque FAIRE qui guide les particuliers dans leurs travaux de rénovation énergétique.
- Ces conseillers apportent un conseil neutre, gratuit et indépendant car financé par des acteurs publics : état, régions, territoires. Ils sont capables de donner des indications sur les coûts des projets de rénovation, de donner des informations techniques, juridiques, et sur les aides financières comme par exemple Maprimerenov. Ils accompagnent ainsi le particulier dans tout son parcours jusqu’à la réalisation de son projet, où le conseiller va l’aider pour qu’il se tourne vers les professionnels de référence, c’est-à-dire labellisé "RGE".
JOURNALISTE : On va donc s’immerger un peu plus au sein de ce réseau FAIRE et on retrouve un des conseillers du pays su toulousain Rémi Brel. Bonjour Rémi !
Rémi : Bonjour,
JOURNALISTE : Rémi, que vous dises les citoyens qui vous appelle ? quelles sont vos missions quotidiennes en tant que conseiller ? (Rémi raconte comment il accompagne les particuliers).
JOURNALISTE : Voilà donc la raison d’être du réseau FAIRE, des conseillers présents sur l’ensemble du territoire, prêts à accompagner les citoyens. Quel est la place de l’ADEME dans ce dispositif ?
Joëlle Colosio :
- L’ADEME fait en sorte qu’il soit le plus efficace possible pour le particulier. Notamment Le travail que l’on mène avec FAIRE c’est la formation des conseillers afin qu’ils aient tous les éléments pour répondre aux questions des citoyens.
- Notre but c’est que le conseiller FAIRE soit le plus proche possible des citoyens, qu’il soit un véritable tiers de confiance. Ces conseillers font partie du service public. C’est un élément clé que l’ADEME a cœur de mettre en avant pour renforcer la confiance des citoyens et les faire passer à l’action. D’ailleurs, vous pouvez retrouver l’espace conseil FAIRE le plus proche de chez vous en vous connectant sur FAIRE.gouv.fr ou en appelant le 0808 800 700
JOURNALISTE : Pour terminer Joëlle Colosio, quels sont selon vous les défis à venir dans le domaine de la rénovation énergétique pour qu’elle devienne une véritable habitude pour les citoyens ?
Joëlle Colosio :
- Au niveau des conseillers FAIRE, l’objectif c’est de les démultiplier et de faire en sorte que chaque citoyen ait accès à l’un d’entre eux et pour que cela soit possible nous travaillons à la demande du ministère de l’Écologie pour que les Régions développent ce dispositif. Nous les accompagnons en ce sens depuis 1 année.
- Le véritable enjeu pour les années à venir, c’est que la rénovation énergétique devienne une norme sociale. Les particuliers doivent se dire « mon logement est rénové, confortable et ne consomme pas. Cela me permet de faire des économies ». Cela doit rentrer dans les mœurs
JOURNALISTE : Merci beaucoup Joëlle Colosio de nous avoir répondu. On comprend désormais mieux les enjeux de la rénovation énergétique et les moyens mis à disposition des particuliers.
C’est la fin de ce premier épisode de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation sur la rénovation énergétique des logements, véritable étape-clé de la transition écologique.
Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour un nouvel épisode avec l’ADEME : on parlera de la durée de vie des objets
À bientôt
Épisode 2 : L’allongement de la durée de vie des produits
Nous parlons dans ce podcast de l’allongement de la durée de vie des produits, levier de la transition écologique qui doit amener les citoyens à aborder autrement leur façon de consommer pour préserver en amont les ressources et limiter la production de déchets. Qu’est-ce que la durée de vie d’un objet ? Comment l’allonger ? Quelles sont les conséquences d’une surconsommation ?
Qu’est-ce que la durée de vie d’un objet ? Comment l’allonger ? Quelles sont les conséquences d’une surconsommation ?
Comparer les services à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin anticiper les enjeux liés à la consommation, autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la consommation. La consommation responsable en fait également partie.
Dans cette première saison de Codes Conso, le podcast de l’Institut nationale de la consommation, notre invitée sera donc l’ADEME, l’Agence de la transition écologique. Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources.
Un objectif crucial qui demande que toutes les forces du pays s’engagent. Des territoires aux entreprises, en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens.
L’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.
Aujourd’hui, dans Codes Conso, nous parlons de l’allongement de la durée de vie des produits, levier de la transition écologique qui doit amener les citoyens à aborder autrement leur façon de consommer pour préserver en amont les ressources et limiter la production de déchets.
Qu’est-ce que la durée de vie d’un objet ? Comment l’allonger ? Quelles sont les conséquences d’une surconsommation ?
Autant de questions que vous vous posez à ce sujet. Pour faire le point, nous recevons justement Pierre Galio, Chef du service consommation et prévention à l’ADEME.
JOURNALISTE : Bonjour Pierre !
Pierre Galio : Bonjour Valérie !
JOURNALISTE : Pour commencer Pierre, pour que l’on comprenne bien l’action de l’ADEME, quel rôle joue la consommation dans notre impact environnemental ?
Pierre Galio :
- À l’instar du logement, des transports ou de l’alimentation, notre consommation de produits et d’équipements joue un rôle majeur dans notre impact environnemental.
- En effet plusieurs constats permettent de mettre en lumière les enjeux propres à nos achats. La quantité de déchets ménagers a doublé en quarante ans, la consommation de matières premières et d’énergie augmentent considérablement ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.
- Le taux d’équipement des ménages en équipements, en particulier informatiques, augmente, accompagné parfois d’un renouvellement très rapide de ces derniers.
- Un produit génère en effet des impacts environnementaux tout au long de son cycle de vie. L’extraction des matières premières qui le composent (métaux, minerais, produits fossiles pour les plastiques, coton…), sa fabrication, la phase d’usage lorsqu’il est en train vos mains, puis son élimination en fin de vie. À cela, s’ajoutent différentes phases de transports.
- Pour l’immense majorité des biens (électriques/électroniques, textiles, mobilier…), c'est la phase de fabrication qui a le plus d’impact sur différents indicateurs comme les émissions de gaz à effet de serre (en raison du fait que l’énergie utilisée est majoritairement issue du charbon).
JOURNALISTE : Dans ce contexte là, allonger la durée de vie des produits est donc une solution pérenne ?
Pierre Gallio :
- L’allongement de la durée d’usage de nos produits est en effet une action essentielle pour réduire les pollutions générées par notre consommation.
- Le premier intérêt, immédiat, porte sur la réduction de la production de déchets.
- Autre intérêt majeur : en allongeant la durée de vie d’un produit, on évite la production d’un produit neuf, génératrice d’émissions de GES et consommatrice de ressources.
- Il existe d’autres manière de répondre à son besoin que l’achat d’un produit neuf : louer, emprunter, acheter d’occasion… toutes ces pratiques contribuent à allonger la durée de vie des produits. C’est le cas d’un grand nombre d’entre eux (biens électriques et électroniques, outils de bricolage, jouets…).
JOURNALISTE : Alors tout de suite, on va écouter deux témoignage au sujet de la réparation. Si c'est un reflex ou non de réparera son objet ou d’acheter neuf.
JOURNALISTE : On vient de l’entendre avec ces témoignages à l’instant. Il est encore nécessaire d’insister sur l’allongement/la seconde main… Pourquoi selon vous ? Quelles solutions préconisez vous ?
Pierre Gallio :
- Les taux d’équipement de nombreux produits électriques et électroniques sont en progression, et leur vitesse de renouvellement, en particulier pour les smartphones, est source d’inquiétude malgré leur prix.
- Plusieurs raisons à cela. Comme du côté de l’offre on a l’obsolescence programmée. Une obsolescence qui est aussi culturelle et marketing. Le consommateur va changer son équipement alors qu’il fonctionne encore (on en veut un mieux, plus high tech, c’est le cas aussi dans le textile avec un effet d’accumulation).
- Il faut également considérer le renouvellement très rapide de l’offre, porté par de l’innovation ou ce qui semble être de l’innovation.
- Il y a des nombreuses solutions pour changer de façon de consommer du neuf. On peut louer les produits, les emprunter, les acheter d’occasion mais surtout avant cela, il faut commencer par une question "ai-je vraiment besoin de ce produit ?". C’est une démarche de sobriété.
- Si on ne veut plus d’un produit, il faut aussi éviter de le jeter. Pour cela le don, l’échange ou la revente sont autant de solutions pour un effet rebond.
JOURNALISTE : Quel est justement le rôle de l’ADEME pour ralentir ce processus et encourager le public à faire durer les produits dans le temps ?
Pierre Galio :
- L’ADEME a entrepris des travaux pour calculer le gain économique et le gain environnemental quand on allonge la durée de vie d’un produit et a testé trois hypothèses.
- Hypothèse 1 : conserver un produit un an de plus que sa durée de vie initiale.
Hypothèse 2 : on prend un appareil électronique et on le change à la moitié de sa vie.
Hypothèse 3 : notre appareil tombe en panne et on le répare.
Après étude, il y a un intérêt environnemental dans ces trois cas, car au final, on évite de fabriquer un nouveau produit, on évite donc les conséquences de sa fabrication et on ne fait pas de dépenses supplémentaires.
- Un de nos enjeux cependant. Les français ne font pas assez appel à la réparation alors que très souvent elle permet de conserver plus longtemps un produit.
- Nous avons également lancé avec le ministère de la transition écologique la campagne "Nos objets ont plein d’avenirs", pour inciter les particuliers à allonger la durée de vie des objets avec un site dédié longuevieauxobjets.gouv.fr.
On y propose notamment un annuaire qui permet d’accéder à un grand nombre de professionnels pour allonger la durée de vie des objets : des artisans réparateurs, des enseignes de location, des entreprises spécialisées dans l’achat et la vente d’occasion, des associations pour donner ses objets, des sites et applis de partage…
JOURNALISTE : Pour terminer Pierre Galio, quels sont selon vous en quelques mots les défis à venir pour allonger la durée d'usage de nos produits ?
Pierre Galio :
- Allonger la durée d’usage des produits, c’est bon pour la planète et pour le portefeuille.
- Il faut être vigilant face à l’obsolescence culturelle, qui vise à remplacer un bien alors qu’il fonctionne encore (par désir de nouveauté par exemple) et pousse à un renouvellement trop rapide de ses équipements.
Il est donc nécessaire de toujours bien se questionner sur son besoin. L’allongement de la durée d’usage des produits doit s’accompagner d’une démarche de sobriété pour éviter le suréquipement et l’accumulation de biens.
JOURNALISTE : Merci beaucoup Pierre Galio de nous avoir répondu. On comprend désormais mieux les enjeux de l’allongement de la vie des produits.
C’est la fin de ce deuxième épisode de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation sur l’allongement de la durée de vie des produits.
Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour un nouvel épisode avec l’ADEME. On parlera du numérique responsable.
À bientôt.
Épisode 3 : Vers une consommation numérique responsable
Quels sont aujourd’hui les impacts du numérique ? Quelles conséquences sur les ressources ? Comment le consommateur peut-il réduire son empreinte environnementale ?
Comparer les services à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin, anticiper les enjeux liés à la consommation : autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la consommation. La consommation responsable en fait également partie.
Dans cette première saison de Codes Conso, notre invitée sera donc l’ADEME, l’agence de la transition écologique. Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources.
Un objectif crucial qui demande que toutes les forces du pays s’engagent. Des territoires aux entreprises, en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens. l’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.
Aujourd’hui dans Codes Conso, nous parlons du numérique responsable, qui fait partie des grands enjeux de la transition écologique.
Quels sont aujourd’hui les impacts du numérique ? Quelles conséquences sur les ressources ? Comment le consommateur peut-il réduire son empreinte environnementale ?
Pour répondre à ces questions, nous recevons Raphaël Guastavi, chef du service produits efficacité matière à l’ADEME.
Bonjour Raphaël !
Raphaël Guastavi : Bonjour Valérie !
JOURNALISTE : Aujourd’hui, c’est indéniable, le numérique est partout dans nos vies et ce à différentes échelles. Qu’en est-il de son impact véritable sur l’environnement ?
Raphaël Guastavi : il est considérable et se situe à plusieurs niveaux :
- D’abord au niveau global, l’empreinte du numérique en termes d’émissions de gaz à effet de serre représente déjà 4 % au niveau planétaire, ce qui équivaut au trafic aérien. Et on prévoit un doublement de ce chiffre d’ici à 2025. Ce n’est pas neutre.
- Cet emballement de l’impact du numérique est lié surtout à la fabrication des équipements. Pour la France, elle représente 70 % de l’impact sur l’environnement.
- Si on veut que la fabrication ait moins d’impact, il faut garder plus longtemps nos appareils (smartphones, ordinateurs…) et les changer moins souvent. On revient là encore à l’allongement de la durée de vie des produits, qui est une question centrale quand on parle du numérique responsable.
JOURNALISTE : Raphaël, est-ce que vous voyez d’autres conséquences des services numérique sur l’environnement ?
- Autre conséquence : l’utilisation des ressources que cela implique. Si l’on prend l’exemple du smartphone, entre 50 et 70 métaux sont utilisés pour sa fabrication. Certains ne sont pas recyclables et donc ce seront des métaux perdus. Certains sont difficiles à recycler. De plus, on estime à près de 10 millions le nombre de téléphones qui dorment dans un tiroir et qui ne sont donc pas recyclés.
- Autre impact : le volet usage avec la grande consommation des données. Les GAFAM s’engagent à diminuer la consommation des data centers. Toute consommation d’internet implique un stockage de la donnée quelque part et notamment dans ces hyper data centers.
- On peut dire que la consommation électrique des datas centers représente environ 30 % de la consommation électrique pour l’ensemble de l’utilisation de services numériques. Mais ce n’est pas tant l’efficacité des data centers qui est en jeu aujourd’hui que la quantités de données qui s’échangent. Les vidéos en ligne ont connu un véritable essor ces dernières années et représentent aujourd’hui 60 % de trafic de données. Et je rappelle qu’à chaque fois que l’on fait voyager une donnée, cela consomme de l’énergie.
JOURNALISTE : Justement Raphaël, en parlant de la donnée, on est allé interroger quelques témoins dans la rue à ce sujet.
On entend deux témoins qui parlent des nouveaux services numériques (vidéo, musique, réseaux sociaux) et le fait qu’ils accroissent la consommation de données.
JOURNALISTE : Voila pour ces témoignages à l’instant. Et on l’entend, il y a aussi cette idée très ancrée dans l’imaginaire collectif, d’ailleurs, qui dit que le numérique est immatériel et donc, qu'il n’a pas d’impact environnemental et n’est de fait pas dangereux… Du coup les gens consomment encore plus.
Raphael Gustavi :
- Exactement ! Les consommateurs se disent "je n’achète plus de DVDs ou de CDs car c’est disponible en ligne, donc sans ce support fabriqué je ne pollue pas".
- Tout ce contenu en ligne nous amène à une boulimie et cette boulimie du contenu a un impact parce que si on n’a plus de DVDs rangés chez nous, le pendant négatif, c’est que l’on fait voyager beaucoup plus de données dans les réseaux qu’auparavant… Toute consommation d’internet implique un stockage de la donnée quelque part et notamment dans ces hyper data centers.
- Finalement, ce n’est pas un impact immatériel mais bien matériel. Nous avons un terminal chez nous, une box, qui elle même a un réseau derrière, qui lui a un routeur qui route l’information et tout en haut, ces data centers. Tous ces équipements sont bien réels.
JOURNALISTE : Alors en tant que consommateur justement, comment peut-on diminuer son empreinte environnementale liée à la consommation de services numériques ?
Raphaël Gustavi :
- On peut aussi faire acheter des téléphones ou des ordinateurs qui sont reconditionnés et même, les louer.
- On peut adapter la définition du terminal sur lequel on va visionner de la vidéo. Sur un smartphone, utiliser la plus haute définition est inutile car l’œil ne voit pas la différence.
- Le recyclage peut aider… ce n’est pas "LA solution à la problématique", mais il faut pouvoir autant que possible retarder l’apparition de déchets électroniques en gardant plus longtemps nos appareils. Aujourd’hui, il y a des dizaines de millions de téléphones portables qui sont stockés dans nos placards. Collectés, cela pourrait déjà permettre de recycler la plupart des métaux qui les composent et éviter de prélever des matières naturelles.
- Faire en sorte autant que possible d’utiliser le wifi plutôt que de la 4G et télécharger les vidéos plutôt que de les regarder en streaming.
- Pour finir, je dirai que même s’il n’y a pas encore de bio du numérique… On y arrive bien dans l’alimentaire donc, dans le numérique aussi, il faut pouvoir changer son mode de consommation pour plus de qualité.
JOURNALISTE : Merci beaucoup Raphaël Guastavi de nous avoir répondu. On comprend désormais mieux les enjeux du numérique responsable et comment faire au quotidien !
C’est la fin de ce troisième épisode de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation sur le numérique responsable, véritable étape-clé de la transition écologique.
Nous nous retrouvons à la fin du mois pour un nouvel épisode avec l’ADEME. On parlera des labels environnementaux.
À bientôt.
Épisode 4 : Les labels environnementaux
Dans ce quatrième épisode de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la Consommation, nous parlons des labels environnementaux, véritable enjeu du consommer plus responsable et de fait, levier de la transition écologique. Les équipements et les biens de consommation se multiplient dans les foyers, augmentant ainsi les émissions de gaz à effet serre qui découlent de leur production, fabrication, commercialisation et fin de vie. Les impacts des produits sur l’environnement sont une réalité qu’il faut plus que jamais prendre en considération. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre le cycle de vie des produits afin d’en limiter les impacts. Quel est le rôle des labels dans ce processus ? Sur quels critères se basent les labels ? Quels labels choisir ?
Quel est le rôle des labels dans ce processus ? Sur quels critères se basent les labels ? Quels labels choisir ?
Comparer les produits à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin anticiper les enjeux liés à la consommation : autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la consommation.
Dans cette première saison de Codes Conso, notre invitée sera donc l’ADEME, l’agence de la transition écologique. Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources.
Un objectif crucial qui demande que toutes les forces du pays s’engagent : des territoires aux entreprises en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens. L’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller, pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.
Aujourd’hui, dans Codes Conso, nous parlons des labels environnementaux, véritable enjeu du consommer plus responsable et de fait, levier de la transition écologique.
Les équipements et les biens de consommation se multiplient dans les foyers augmentant ainsi les émissions de gaz à effet serre qui découlent de leur production, fabrication, commercialisation et fin de vie. Les impacts des produits sur l’environnement sont une réalité qu’il faut plus que jamais prendre en considération. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre le cycle de vie des produits afin d’en limiter les impacts.
Quel est le rôle des labels dans ce processus ? Sur quels critères se basent les labels ? Quels labels choisir ?
Autant de questions que vous vous posez à ce sujet. Pour faire le point, nous recevons justement Emily Spiesser, expert consommation responsable à l’ADEME.
Bonjour Emily !
Emily Spiesser : Bonjour Valérie !
JOURNALISTE : Pour commencer Emily, au milieu de toutes les informations environnementales, tous les labels associés à des pictogrammes sur les produits… difficile de s’y retrouver pour les consommateurs. Quelles sont les actions de l’ADEME en ce sens ?
Emily Spiesser : plusieurs étapes :
- En 2012, l’ADEME s’est interrogée sur la question des logos environnementaux. Un constat : il y en a beaucoup. 400 logos ayant a minima un critère environnemental ont été recensés (secteurs de la consommation courante prioritairement).
- Au delà des visuels associés, il y a aussi des pictogrammes que l’on ne comprend pas mais aussi des termes comme "vert" ou "biodégradable".
- L’ADEME étant une agence publique, elle a creusé le sujet pour mieux guider le consommateur vers des produits qui tendent le plus possible vers le respect de l’environnement et la porte d’entrée, ce sont les labels.
- En 2012 donc, on a recensé 400 logos environnementaux toutes catégories de produits.
- En 2017, on a décidé d’aller plus loin. Avec un bureau d’études spécialisé dans les impacts environnementaux des produits, l’ADEME a construit une méthodologie en deux parties. Elle a donc choisi les labels les plus vus par les français et sur les catégories de produits les plus courantes (détergents, cosmétiques, alimentation, bricolage…). On les a analysés et on a voulu mettre en avant les bons labels, ceux qui changent VRAIMENT la donne sur l’environnement.
Journaliste : Parmi tous ces logos dont vous venez de parler, ces labels justement, Emily, les consommateurs les connaissent-ils ? On a été leur demander.
Est-ce que vous savez ce que c’est un label environnemental ? Si oui, lesquels et est-ce que cela vous pousse à acheter ?
JOURNALISTE : Voila… On vient de l’entendre Emily, beaucoup d’informations et pas forcément les bonnes pour faire les bons choix. L’occasion de nous expliquer quels sont les différents types de labels pour commencer.
Emily Spiesser :
Avant toute chose, il faut bien comprendre que chaque produit à des impacts environnementaux différents. Un label peut être bon pour une catégorie de produit mais pas pour une autre !
- Il y a le l’Ecolabel européen, (la petite fleur avec les étoiles). Rigoureux, très complet et fiable car il définit ses garanties sur l’ensemble du cycle de vie du produit. Son cahier des charges est strict, et précis. Il est apposé sur plus de 20 catégories de produits (lessive, nettoyants sol, gel douche, papier toilette, couettes et oreillers, peintures, hôtels et campings…) par exemple.
- D’autres labels offrent aussi des garanties intéressantes :
- Par exemple : GOTS sur les vêtements (contient a minima 70 % de fibres issues de la culture bio, interdit certaines substances dangereuses : phtalates, PVC),
- EPEAT (niveaux or et argent) ou TCO Certified sur les ordinateurs : économe en énergie à l’utilisation, certaines substances dangereuses sont interdites (métaux lourds, retardateurs de flamme halogénés dans les pièces plastiques), etc.
- Pour les meubles en plastiques : NF Environnement garantit que les pieces en plastiques sont recyclables, que des tests ont été fait pour allonger sa durée de vie…).
JOURNALISTE : Alors il existe différents types de labels environnementaux recommandés par l’ADEME. Comment ont-ils été évalués ?
Emily Spiesser :
- L’ADEME a analysé la robustesse de la construction du label. Pour ce faire, l’ADEME s’est appuyée sur la norme ISO 14024, norme internationale qui définit ce qu’est un éco label.
- Nous avons regardé si les labels respectaient 7 exigences de la norme. Exemple, il fallait qu’il soit basé sur un référentiel, c’est-à-dire un cahier des charges où sont définis les critères du label.
Cela parait évident, mais il existe des labels qui ne sont basés sur aucun document explicite.
Dans cette norme, il faut avoir une vision des impacts environnementaux du produit sur l’ensemble de son cycle de vie de vie. Cela évite les transferts de pollution, c’est-à-dire remplacer une matière qui a des impacts par une autre matière qui à d’autres impacts.
Les critères environnementaux doivent être basés sur une documentation scientifique étayée et aussi sur une révision régulière du référentiel. Si un produit évolue, son référentiel doit évoluer aussi.
Cette robustesse, c’est 25 % de l’évaluation du label. Les 75 % restant, c’est sur les impacts sur l’environnement du produit.
Il s’agit de regarder si les garanties du label portent bien sur les impacts environnementaux principaux de la catégorie de produit.
Exemple : les ingrédients d’un gel douche vont avoir des conséquences sur la qualité de l’eau. Il est donc important que les garanties du label portent sur la composition du gel douche.
On obtient ensuite une évaluation du label : "excellent choix" et "très bon choix". 100 labels sont recommandés par l’ADEME.
JOURNALISTE : Et ces 100 labels que vous mentionnez Emily on peut les retrouver sur le site Agir pour la transition.
JOURNALISTE : Pour terminer Emily, quels sont, selon vous, en quelques mots, les défis à venir pour que ces labels soient au cœur de la façon de consommer des Français ?
Emily Spiesser : Les produits porteurs des labels recommandés par l’ADEME ne sont pas plus chers que les produits sans labels. On en trouve de plus en plus dans les circuits de distribution type grande surface où la grande majorité des français font leurs courses. Ils sont de bonne qualité et protège aussi votre santé.
Donc :
1 - Les fabricants doivent multiplier encore leur offre de produits avec labels recommandés par l’ADEME.
2 - Les distributeurs (grandes surfaces, magasins de proximité) doivent les mettre plus en avant et les promouvoir beaucoup plus dans les rayons.
3 - Les consommateurs doivent les acheter et les tester. Ces produits sont meilleurs pour l’environnement et leur santé.
JOURNALISTE : Merci beaucoup Emily Spiesser de nous avoir répondu. On comprend désormais mieux l’importance d’acheter au quotidien des produits avec les labels recommandés par l’ADEME
C’est la fin de ce quatrième épisode de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la Consommation sur les labels environnementaux.
Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour un nouvel épisode avec L’ADEME. On parlera de la publicité et de l’environnement.
A bientôt.
Épisode 5 : Publicité et environnement
Nous parlons dans ce podcast de la publicité et de son impact sur l’environnement. Un enjeu dans les années à venir pour consommer plus responsable est de faire de la publicité un véritable levier de la transition écologique. Pourtant aujourd’hui, l’idée du « plus je consomme, plus je suis heureux » est encore trop répandue. Il y a donc urgence à changer de comportements et la publicité a plus que jamais un rôle à jouer dans cette prise de conscience.
Quelle est la place de la publicité dans nos sociétés ? Comment peut-elle aller dans le sens de la transition écologique ? Quel est le rôle de l’ADEME dans la construction de cette nouvelle vision ?
Comparer les produits à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin anticiper les enjeux liés à la consommation : autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la consommation.
Dans cette première saison de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation, notre invitée sera l’ADEME, l’agence de la transition écologique Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources.
Un objectif crucial qui demande que toutes les forces du pays s’engagent : des territoires aux entreprises en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens. L’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.
Nous parlons dans ce podcast de la publicité et de son impact sur l’environnement. Un enjeu dans les années à venir pour consommer plus responsable est de faire de la publicité un véritable levier de la transition écologique. Pourtant aujourd’hui, l’idée du "plus je consomme, plus je suis heureux" est encore trop répandue. Il y a donc urgence à changer de comportements et la publicité a plus que jamais un rôle à jouer dans cette prise de conscience.
Quelle est la place de la publicité dans nos sociétés ? Comment peut-elle aller dans le sens de la transition écologique ? Quel est le rôle de l’ADEME dans la construction de cette nouvelle vision ?
Autant de questions que nous allons poser à Valérie MARTIN, cheffe du Service Mobilisation Citoyenne et Médias à l’ADEME.
Bonjour Valérie !
Valérie MARTIN : Bonjour !
JOURNALISTE : Pour commencer Valérie, que l’on comprenne bien la problématique. Quelle est la place de la publicité dans la transition écologique actuellement ?
Valérie MARTIN :
- le modèle publicitaire s’inscrit en opposition à la transition,
- il faut agir vite : nous avons besoin d’un marketing responsable, on est face à une révolution numérique qu’il faut prendre en considération,
- la publicité est associée à la sur-consommation (voir les rapports d’études CREDOC qui indiquent bien que les Français se préoccupent de l’environnement + GREENFLEX avec le chiffre de 88 % des Français qui pensent que les entreprises incitent à la sur-consommation),
- le greenwashing repart à la hausse : mauvaise tendance,
- la moitié des films publicitaires ne sont pas conformes à la recommandation ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité).
JOURNALISTE : Pourquoi, selon vous, les acteurs de la publicité doivent s’engager en faveur de la transition écologique ?
Valérie MARTIN :
- on le voit les choses bougent : il y a des projets de loi avec des articles relatifs à la publicité qui sont à venir,
- il y a aussi eu des plaintes récentes contre la publicité,
- on a aussi des publications d’ONG en ce sens, des propositions de députés. Il y a une prise de conscience commune et générale qui doit être un premier facteur à l’engagement des acteurs de la publicité,
- les acteurs de la pub ont un rôle à jouer dans ces changements : continuer de délivrer des messages tout en conciliant des impératifs économiques, sociaux et l’incitation à l’achat,
- nous sommes à un moment charnière où les citoyens s’interrogent sur leur mode de consommation et dont la publicité façonne leurs besoins. Ils demandent que le secteur fasse sa révolution. Voilà pourquoi aussi les acteurs doivent accélérer leur engagement.
Il y a des marques qui communiquent pour leurs engagements pour la planète et la société…
On a été justement interroger les consommateurs pour voir ce qu’ils en pensent.
JOURNALISTE : On vient de l’entendre Valérie, il y a différents types de réponses. Des consommateurs qui veulent voir les pubs prendre ce nouveau rôle de porte-parole écologique sans trop y croire, d’autres qui ne leur font pas confiance et d’autres oui.
Si on a bien compris pourquoi la publicité doit être acteur de cette transition, se pose aussi et surtout la question de comment le faire ?
Valérie MARTIN :
- il faut que les communicants mettent en place une communication plus responsable dans leurs services : orienter les offres clients vers des produits plus durables,
- l’explosion du digital doit être utilisée à bon escient : c’est un outil de communication puissant qui permet de changer la publicité et de la rendre plus sensible et plus à l’écoute,
- les communicants doivent aussi participer à la remise en cause du système publicitaire actuel et son "je consomme donc je suis",
- il faut mieux former les publicitaires et les marketeurs sur le climat et les enjeux de la planète pour qu’ils reprennent efficacement la main,
- la communication publicitaire possède un vrai pouvoir d’influence sur la société. Elle transmet des valeurs, un modèle culturel qui peuvent contribuer à faire évoluer la société.
JOURNALISTE : Pour terminer Valérie, quel est le rôle de l’ADEME dans cette transformation de la publicité, dans la construction de cette nouvelle vision ?
Valérie MARTIN :
- nous avons sorti en 2020 le guide de la communication responsable pour donner des outils aux collectivités. Un des enjeux très clairs de cette problématique tient à la formation des acteurs,
- l'ADEME a des partenariats en ce sens et permet des e-learning,
- on travaille notamment avec TF1 publicités ou encore Radio France pour mettre en place une vraie réflexion au sein des régies pour mettre en place des publicités de produits à moindre impact,
- l'ADEME a aussi un rôle de prévention : on publie des rapports chiffrés qui indiquent si certaines marques/entreprises respectent les recommandations de l’ARPP. Il nous arrive de porter plainte contre certaines publicités qui dérogent à la règlementation,
- on milite aussi pour une meilleure intégration de la société civile dont des ONG dans les instances publicitaires, cela peut changer la donne,
- on doit se charger de mieux informer le consommateur et qu’il ait à disposition de vraies informations environnementales lui permettant de vouloir agir.
JOURNALISTE : Merci beaucoup Valérie MARTIN de nous avoir répondu. On comprend désormais mieux l’enjeu considérable pour le secteur de la publicité à prendre une part concrète à la transition écologique.
C’est la fin de ce cinquième et dernier épisode de la saison une de Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation sur les labels environnementaux.
Vous pouvez ré-écouter l’ensemble de la série sur vos plateformes habituelles.
Nous nous retrouvons très bientôt pour une nouvelle saison avec un nouvel invité.
A bientôt.