Conseil

Comment réagir lors d’un pic de pollution aux particules ?

Qu’est-ce qui déclenche un pic de pollution ? Faut-il rester à la maison ou sortir comme d’habitude ? Peut-on pratiquer notre sport ? Ces questions, nous nous les posons tous dès qu’une alerte est annoncée. Il est important de respecter quelques consignes pour protéger votre santé.

AGIR

5 conseils pour protéger sa santé lors d’un pic de pollution aux particules

Rester attentif aux personnes les plus fragiles

Les personnes sensibles, souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques, asthmatiques, personnes de plus de 65 ans, doivent être attentives à l’apparition de symptômes comme la fatigue, un mal de gorge, le nez bouché, une toux, un essoufflement, des sifflements, des palpitations…

Protéger les bébés

Vous pouvez sortir comme d’habitude avec votre bébé, mais évitez les sorties à proximité des grands axes routiers aux heures de pointe (7h - 10h et 17h - 20h).

Promenez plutôt votre bébé dans un porte-bébé ou dans le siège arrière d’un vélo plutôt que dans une poussette proche de la route.

Surveillez l’apparition de gêne respiratoire (asthme ou symptômes évocateurs : fatigue, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations…).

Continuer à aérer son logement

  • Continuez à aérer votre logement 5 à 10 minutes, de préférence côté cour et en fin de matinée en hiver.
  • N’arrêtez surtout pas la ventilation. Des polluants sont émis dans votre logement. Si vous ne renouvelez plus l’air de votre logement, ces polluants ne sont plus évacués.

Adapter ses sorties

Continuez à sortir pour vous promener, mais évitez les sorties à proximité des grands axes routiers, aux heures de pointe (7h - 10h et 17h - 20h).

Reporter les activités physiques et sportives intenses

Reportez les activités physiques intenses (compétition, cross, match, évaluation), en plein air comme à l’intérieur, susceptibles d’entraîner un essoufflement c’est-à-dire une respiration par la bouche.

Évitez de faire du sport à proximité des grands axes aux heures de pointe (7h - 10h et 17h - 20h).

COMPRENDRE

Pourquoi l’air est-il pollué par des particules ?

Le saviez-vous ?

La pollution de l’air aux particules fines est responsable de 40 000 décès chaque année en France (source 1).

De nombreux polluants viennent dégrader la qualité de l’air que nous respirons

Certaines pollutions sont préoccupantes, comme celles aux particules fines, au dioxyde d’azote et à l’ozone troposphérique. Ces polluants sont dangereux pour la santé, parfois même à faible dose. Les mécanismes de leur formation et leurs comportements sont complexes. Ils proviennent de tous les secteurs d’activité (transports, industries, chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires, agriculture…).

Les particules sont des polluants complexes différenciés par leur diamètre, inférieur à 10 micromètres* pour les PM10 et inférieur à 2,5 micromètres pour les PM 2,5. Leur toxicité est liée à leur nature chimique et à leur taille. Les plus fines sont les plus dangereuses pour la santé, car elles pénètrent facilement et durablement dans l’organisme. Les particules peuvent être des polluants primaires lorsqu’elles sont directement émises dans l’atmosphère, ou secondaires lorsqu’elles sont générées à partir d’autres polluants dits « précurseurs ». 

*1 micromètre = 1 millième de millimètre.

Les épisodes de pollution aux particules ont plutôt lieu en hiver et au printemps, quand les émissions sont importantes (chauffage des logements, notamment au bois), qu’une inversion thermique et l’absence de vent empêchent la dispersion des polluants.

Qu’est-ce qu’une inversion thermique ?

En période de grand froid, avec des conditions anticycloniques, il arrive que la couche d’air au sol soit plus froide que les couches supérieures : on appelle ce phénomène « l’inversion thermique ». Cela limite les mouvements verticaux d’air et les polluants sont bloqués au sol sans possibilité de dispersion.

POUR ALLER PLUS LOIN

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  • Reco Santé

    Alertes et prévisions en temps réel

    Avec Recosanté, suivez ou recevez les indicateurs de votre choix (qualité de l’air, risque d’allergie aux pollens, indice UV, etc.), afin de pouvoir directement adapter votre comportement.

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  • Ministère de la Santé

    Recommandations en cas d’épisode de pollution

    Les recommandations du ministère de la Santé en cas de pic de pollution.

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