La précarité énergétique, c’est quoi ?
Il existe, en France, un observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) qui s’appuie sur plusieurs indicateurs pour définir la précarité énergétique :
- Le taux d’effort énergétique (TEE) : tout foyer consacrant plus de 10 % de son revenu aux dépenses énergétiques, et appartenant aux 3 premiers déciles de revenus (les 30 % de Français les plus pauvres), est considéré en situation de précarité énergétique.
- L’indicateur bas revenus, dépenses élevées (BRDE) : les ménages sont considérés en situation de précarité énergétique à une double condition ; leurs revenus sont faibles (inférieurs au seuil de pauvreté) et leurs dépenses énergétiques, rapportée à la taille du logement (m2) ou à la composition familiale (UC), sont élevées (supérieures à la médiane nationale).
- Le ressenti de l’inconfort (sensation de froid).
Chiffres clés de la précarité énergétique
2,8 millions de ménages aux revenus modestes consacrent plus de 10 % de leur budget à leurs factures d’énergie Source :
4,3 millions sont considérés en situation de précarité énergétique à une double condition* Source :
1,6 million de ménages déclarent avoir froid chez eux Source :
* ou 2,3 millions si les dépenses énergétiques sont élevées à la fois au regard de la taille du logement et de la composition familiale
Rénover les logements pour les rendre plus confortables et plus économes
Plusieurs aides existent pour soutenir les ménages dans leurs travaux de rénovation énergétiques. Des aides spécifiques sont disponibles pour les ménages aux revenus modestes vivant dans des passoires énergétiques.
L’observatoire national de la précarité énergétique
Pour découvrir tous les dispositifs d’aide pour traiter la précarité énergétique, consultez le site de l’observatoire national de la précarité énergétique.