Choisir une station verte
Tout commence par là ! L’activité des stations de sports d’hiver n’est pas sans impact pour l’environnement : remodelage des pentes, consommation d’eau et d’énergie, déchets, trafic routier… Autant s’orienter vers des stations engagées dans la réduction de leur empreinte écologique.
Pour cela, on peut se fier au label Flocon vert, développé par l’association Mountain Riders et fondé sur 20 critères exigeants (aménagement, soutien aux initiatives durables, sensibilisation des visiteurs, gestion de l’eau, mobilité…).
Découvrez les stations labellisées sur le site du Flocon vert.
Et découvrez les impacts écologiques des sports d'hiver dans cet article sur le site MtaTerre.
Et pour trouver un hébergeur engagé dans la protection de l’environnement, nous vous conseillons de sélectionner ceux avec un label environnemental.
Pour un air pur, pas de voiture
La route vers les cimes enneigées peut rapidement virer au cauchemar : embouteillages, chaussées glissantes qui vous obligent à poser des chaînes. Pour s’éviter ça, le train est le moyen de transport idéal mais aussi le moins impactant en termes d’émissions de CO2 et de pollution de l’air : à distance égale, il pollue 8 fois moins que la voiture et 14 fois moins que l’avion. Et pour faire les derniers kilomètres jusqu’en station, de nombreuses lignes de bus fonctionnent en hiver pour relier les gares routières et ferroviaires aux stations d'altitude.
Matériel : louer plutôt qu’acheter
Mieux vaut louer son matériel en station, surtout lorsqu’on ne skie qu’une fois par an. En plus, c’est moins d’encombrement pendant le transport ! En louant vos équipements, vous permettez que le même matériel soit partagé par plusieurs personnes. Et moins d’objets fabriqués, c’est des matières premières et de l’énergie économisées.
Vous voulez avoir votre propre matériel ? Pensez à l’achat d’occasion. Et si vraiment vous voulez investir dans un équipement neuf, comparez les différentes marques. Certains fabricants respectent des critères sociaux, environnementaux et d'éco-conception.
Des idées pour les activités « après-ski »
Optez pour des loisirs « zéro impact » : raquettes, luge, patinage en plein air, etc. Pour satisfaire les envies des touristes, les stations diversifient les activités comme les commerces, magasins, centres commerciaux, restaurants ou les centres de soins, piscines chauffées, spas et hammams… qui consomment beaucoup d’énergie et d’eau potable. Demander toujours plus de services et de loisirs en montagne ne va donc pas dans le sens d’un développement durable.
Ecolo un jour, écolo toujours !
Tous les ans, la fonte des neiges laisse apparaître des déchets qui auraient pu être jetés à la poubelle : mégots, bouteilles et sacs plastiques… Alors, après la pause et le pique-nique sur les pistes : remballez tout et triez bien vos déchets une fois rentré !
Pour en savoir plus sur les déchets retrouvés à la fonte des neiges, regardez cette vidéo :
Et pour limiter les impacts sur toute la durée du séjour, gardez les mêmes habitudes qu’à la maison :
- consommez local et de saison ;
- économisez l’eau, une ressource particulièrement précieuse en montagne ;
- économisez l’énergie, notamment en baissant le chauffage la nuit quand vous dormez et le jour quand vous êtes les pistes. N'oubliez pas de le couper avant d’aérer ;
- la voiture au parking ! Et si vous en avez vraiment besoin, inutile de laisser tourner le moteur en préchauffage.
Pour aller plus loin
Poursuivez votre lecture avec ces quelques ressources utiles :
- Dossier MtaTerre - Les sports d’hiver : quels impacts écologiques ?
- Site de l'Association Mountain Riders
- Site de Greenpeace, trouvez le voyage écologique qui vous convient
- Guide - L'éco-guide des pratiquants de montagne (PDF, 2Mo)