Achats : que faut-il vérifier sur les étiquettes ?

L’étiquette énergie

L’étiquette énergie résume les caractéristiques des appareils électroménagers, informatiques et électroniques neufs. Elle vous permet de mieux évaluer leur performance énergétique et leur impact environnemental. Vous pouvez la trouver (en ligne et en magasin) sur :

• Les lave-vaisselle,
• les réfrigérateurs,
• les fours et hottes,
• les lave-linge,
• les sèche-linge,
• les téléviseurs,
• les ampoules et les luminaires,
• les climatiseurs,
• les générateurs de chauffage et d’eau chaude sanitaire,
• les smartphones et les tablettes (mis sur le marché depuis le 20 juin 2025).

Pour faciliter le choix du consommateur en un coup d’œil, l’étiquette énergie classe les produits de A à G ou de A+++ à D (en fonction des équipements). Les lettres A+++, A++, A+ disparaissent progressivement et sont remplacées, respectivement, par A, B et C.

Un QR code est par ailleurs apposé sur cette nouvelle étiquette. Il vous permet d’obtenir, via votre smartphone ou votre tablette, les informations figurant sur l’étiquette énergie et celles indiquées dans la fiche d’information produit, enregistrées dans la base de données européenne EPREL (European Product Database for Energy Labelling). Cette dernière centralise l’ensemble des caractéristiques techniques des produits mis en vente sur le marché et facilite leur contrôle et leur surveillance.

Rendez-vous sur la Librairie ADEME pour en savoir plus sur l’étiquette énergie pour les produits de la maison :

• Pour comprendre - L’étiquette énergie pour l’équipement de la maison

L’indice de réparabilité

Le caractère plus ou moins réparable d’un équipement électrique ou électronique est encadré par l’article 16 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Cet article rend obligatoire la présence d’une étiquette avec l’indice de réparabilité sur certains équipements électriques ou électroniques.

Consultez le site du Ministère de la Transition énergétique pour en savoir :

• Pour comprendre – L’indice de réparabilité

Les autres dispositifs obligatoires

• La vignette Crit’Air
• Le score carbone dans toute publicité en faveur d’une voiture neuve
• L’étiquette sur les polluants de l’air, sur les produits de construction et de décoration (exemple : peintures, parquets, revêtements, revêtements sur sol, etc.)
• L’étiquette sur les pneus concernant leur efficacité énergétique (la résistance au roulement), leur adhérence sur sol mouillé, leurs performances acoustiques et, le cas échéant, leur adhérence sur la neige ou sur le verglas
• Le diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements

Les labels environnementaux signalent les produits ayant un impact réduit sur l’environnement. Ils présentent aussi souvent un avantage en termes de santé. Publics ou privés, on les retrouve partout ou presque (alimentation, hygiène, habillement, ameublement, multimédia, hébergement…).

Le problème, c’est qu’il en existe beaucoup ! C’est pourquoi l’ADEME en a sélectionné et analysé une centaine, selon des critères stricts : une certification indépendante, un référentiel élaboré par des associations de consommateurs ou des institutions publiques (pas seulement des fabricants), la prise en compte des impacts sur tout le cycle de vie du produit et d’indices pertinents pour chaque produit (environnementaux, mais aussi sociaux, éthiques ou sanitaires).

Tous les labels n’ont pas été analysés. Vous en découvrirez peut-être d’autres en faisant vos courses.

• Pour comprendre – Les labels environnementaux

Certaines mentions sont désormais interdites. Pour éviter que le consommateur soit induit en erreur au moment de jeter ses déchets, l’article L. 541-9-1 du code de l’environnement précise qu’il est interdit de faire figurer sur un produit ou un emballage les mentions :

• « biodégradable »,
• « respectueux de l’environnement »

ou toute autre mention équivalente comme :

• « vert »,
• « ami de la nature »,
• « écologique »,
• « écologiquement correct »,
• « ménage le climat » ou « préserve l’environnement ».

Pour certaines catégories de produits, il est également interdit d’utiliser ces mentions 

• « non toxique »,
• « non nocif »,
• « non polluant »,
• « écologique »,
• « produit biocide à faible risque »,
• « ne nuit pas à la santé »,
• « naturel »,
• « respectueux de l’environnement »,
• « respectueux des animaux ».

Vous voulez en savoir plus sur les allégations environnementales qui peuvent guider vos choix ? Découvrez un guide de référence.

• Guide et astuce – Guide pratique des allégations environnementales