2 minutes tout compris - Allergies et acariens
2 minutes pour comprendre les allergies aux acariens. Comment limiter le contact de la personne allergique aux acariens ?
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Une exposition répétée et durable, même à des doses de polluants parfois très faibles, peut aggraver ou être à l’origine de pathologies chroniques ou de maladies graves (maladies et allergies respiratoires, hypersensibilité bronchique, diminution de la capacité respiratoire, cancers…). Difficiles à étudier, ces effets apparaissent longtemps après l’exposition et la détermination du ou des polluants responsables est souvent complexe.
Si vous avez souvent des problèmes ORL ou que vous avez des allergies, vous pouvez bénéficier, sur prescription médicale, d’une enquête sur la qualité de l’air à votre domicile, effectuée par un conseiller médical en environnement intérieur (CMEI).
2 minutes pour comprendre les allergies aux acariens. Comment limiter le contact de la personne allergique aux acariens ?
ASTUCE : pour savoir si votre VMC fonctionne bien, placez une feuille de papier toilette devant la bouche d’extraction d’air (dans la cuisine, la salle de bains, les toilettes), elle doit être attirée vers la bouche. Tenez-la bien dans un coin pour qu’elle ne soit pas aspirée !
L’idéal est de maintenir un taux d’humidité compris entre 40 et 60 % et une température entre 18 et 22 °C. Au besoin, équipez-vous d’un hygromètre (testeur d’humidité), qui permet de mesurer le taux d’humidité d’un mur ou d’une pièce. Si des moisissures apparaissent sur vos murs ou sur les plafonds, c’est que votre logement est trop humide. Ne les laissez pas se développer, elles sont néfastes pour votre santé. Nettoyez-les dès les premières traces de leur apparition et recherchez la cause (par exemple fuites d’eau, capillarité, infiltration, etc.). Si de la condensation apparaît sur vos fenêtres, c’est que la ventilation de votre logement est insuffisante.
Dans tous les cas :
Si vous faites déjà tous ces gestes mais que votre maison reste humide, il faut revoir votre système de ventilation et en rechercher la cause. Votre air intérieur n’est certainement pas assez renouvelé.
L’étiquette « Émissions dans l’air intérieur » signale de façon simple et lisible le niveau d’émission en composés organiques volatils des cloisons, panneaux, moquettes, papiers peints, peintures, isolants, vernis, colles, adhésifs… Le niveau d’émission est indiqué selon une échelle allant de A+ (émissions faibles) à C (émissions fortes). De plus en plus de produits sont disponibles en A+.
Pour les peintures, le mobilier, les matelas… achetez de préférence des produits portant un label environnemental. L’ADEME a sélectionné pour vous les meilleurs labels environnementaux.
Leur combustion dégage de nombreux polluants (COV, formaldéhyde, hydrocarbures aromatiques polycycliques). On relève également des concentrations de particules élevées dans les logements après utilisation de bougies et d’encens. Néanmoins, les niveaux de polluants volatils émis par les bougies sont plus faibles que ceux relevés pour les encens. Dans tous les cas, il est indispensable d’aérer après leur utilisation.
L’efficacité des plantes pour dépolluer l’air dans les logements n’est pas prouvée. Et attention aux personnes allergiques : choisissez des plantes d’intérieur qui ne disséminent pas de pollens allergisants et dépourvues de sève irritante.
Les tests menés sur les purificateurs d’air ne montrent pas toujours une efficacité en conditions réelles d’utilisation. Ils peuvent en outre être source de sous-produits potentiellement nocifs. En l’absence de normes permettant de vérifier les performances et l’innocuité de ces appareils, mieux vaut chercher à limiter les pollutions et aérer régulièrement.
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