Comment ça marche ?
Les vers de terre placés dans un bac (appelé « lombricomposteur ») minéralisent rapidement les matières organiques. Il faut environ 500 vers pour 100 g de déchets par jour. Les plus répandus sont les vers rouges du fumier Eisenia fœtida, même si d’autres espèces sont également appropriées. Dans tous les cas, ne mélangez pas plusieurs espèces de vers (cela peut perturber le processus), et n’utilisez pas les lombrics du jardin, inadaptés au lombricompostage.
Il est important de placer le lombricomposteur à l’abri du soleil et de la pluie. Pour travailler, les vers ont besoin de beaucoup d’oxygène, d’une température comprise entre 15 et 25 °C et d’une humidité forte mais pas excessive.
Au bout de 2 à 3 mois, vous obtiendrez un compost mûr, reconnaissable à sa structure grumeleuse et sa bonne odeur de terre. Le procédé génère aussi du lombrithé (un « jus » récupérable dans le bac du bas) et utilisable comme liquide d’arrosage fertilisant, après dilution au 1/10e. Verser un peu de ce jus dans l’eau d’arrosage de vos plantes d’intérieures et dans vos jardinières. Floraison garantie !
5 règles pour réussir son lombricompostage
- Pour démarrer, disposez dans le fond du bac une litière humide (à base de papier journal, de copeaux fin ou de paille), déposez les vers et attendez 2 à 3 semaines.
- Déposez vos déchets de cuisine coupés en petits morceaux : épluchures, marc de café, feuilles de thé...
- Ne déposez surtout pas de viande, produits laitiers, agrumes, ail, oignons, poireaux, restes épicés ou très salés.
- Maintenez le compost toujours humide et ajoutez régulièrement de la litière (pour éviter la prolifération des moucherons).
- Surveillez régulièrement le lombricomposteur pour vérifier que tout se passe bien, et si vous vous absentez, placez-le à l’abri du dessèchement (en été) et du froid (en hiver).
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