Informations clés sur le label
Objectif du label
Ce label vise à garantir que les serviettes de bain sont réalisées selon les principes du commerce équitable, mais il intègre également des critères de production durable. Il couvre à la fois la production des matières premières et la fabrication (interdictions et restrictions de substances dangereuses pour la santé).
Ce label concerne
Les serviettes de bain en coton (minimum 50 % coton certifié Fairtrade/Max Havelaar ou coton et/ou fibres artificielles approuvés par Fairtrade).
Où trouver ce label ?
Grandes surfaces, magasins de produits biologiques, magasins textiles, sites internet…
L’analyse de l’ADEME
Le label couvre les impacts environnementaux les plus importants.
Ce label couvre toutes les étapes clés du cycle de vie (matières premières, fabrication, transports).
Les critères suivants constituent les critères clés du label :
- pour les articles contenant du coton (il faut à minima 50 % de coton dans le produit fini), tout le coton doit être certifié Fairtrade/Max Havelaar. Ses caractéristiques sont les suivantes : des pesticides extrêmement dangereux sont interdits, la quantité d’herbicides doit être réduite au minimum, des mesures doivent être mises en place pour améliorer la fertilité du sol et des pratiques pour améliorer la gestion des ressources en eau doivent être appliquées ;
- pour la fabrication, des procédures de réduction des consommations d’énergie et d’eau doivent être définies par les entreprises (les objectifs ne sont pas précisés par le label) ;
- des interdictions sont imposées concernant les procédés de fabrication (le blanchiment au chlore est interdit) ;
- les substances dangereuses pour la santé ou les écosystèmes aquatiques sont soit limitées, soit interdites lors de la fabrication (exemple : plastifiants interdits) ;
- des limites maximales de présence de certains produits sont exigées sur le produit fini : résidus de formaldéhyde inférieurs à 15 mg/kg pour les articles pour bébés par exemple.
Les plus du label
- Ce label repose sur une approche progressive avec, chaque année, des critères de plus en plus exigeants (le traitement des eaux usées en accord avec la législation nationale doit être effectué dès l’application du label, tandis que le développement de mesures pour réduire la consommation d’eau doit intervenir lors de la sixième année). De plus, certains critères nécessitent la mise en place d’un système de management environnemental dans une logique d’amélioration continue.
- La biodiversité est prise en compte à l’aide de différents critères pour la culture du coton : maintien et entretien des zones tampons autour des plans d’eau (si elles sont connectées, les zones tampons jouent le rôle de corridor écologique), nécessité d’éviter les impacts négatifs sur les aires protégées, protection des forêts et de la végétation (déforestation interdite).
- Des critères sociaux sont exigés pour les cultures du coton et la fabrication des serviettes de bain : pas de recours au travail forcé, ni aux enfants de moins de 15 ans, respect des réglementations légales ou de la convention collective concernant le salaire, le salaire doit tendre vers un salaire décent.
Les points d’amélioration du label
- A la place du coton certifié Fairtrade/Max Havelaar, le label autorise des alternatives comme l’utilisation de coton BCI. Or, ce coton ne précise pas de performance environnementale minimum.
- Des actions sont exigées pour favoriser la réduction des consommations d’herbicides pour le coton ou des consommations d’énergie et d’eau pour la fabrication, mais sans préciser les objectifs de réduction (pas de niveau minimum de performance environnementale).
- Aucun critère d’aptitude à l’emploi n’est pris en compte pour assurer une certaine durée de vie du produit.
Bon à savoir sur le label Fairtrade/Max Havelaar
Fairtrade International est un mouvement qui regroupe des ONG et des représentants de producteurs. Son but : utiliser le commerce pour donner à des paysans et travailleurs agricoles de l’hémisphère sud les moyens de lutter eux-mêmes contre la pauvreté. Il est représenté en France par l’association Max Havelaar France.
Soyez vigilants, le label Fairtrade/Max Havelaar se décline par catégories de produits et sous plusieurs visuels aux garanties très différentes :
Ce label garantit que le produit est fabriqué et commercialisé selon le cahier des charges du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. Il est parfois complété d’une flèche qui renvoie le consommateur aux informations complémentaires figurant au dos du produit. |
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Ce label garantit qu’une partie du produit fini est fabriqué et commercialisé selon le cahier des charges du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar (ex. : des roses dans un bouquet de fleurs composé). Il est parfois complété d’une flèche (uniquement pour le cacao, le sucre, les jus de fruits et le thé) qui indique que les ingrédients issus du Commerce équitable entrant dans la composition du produit fini ont été mélangés avec des ingrédients non certifiés. |
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Ce label garantit que le coton brut qui compose le produit fini a été fabriqué et commercialisé selon le cahier des charges du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. |
On peut également trouver le label Fairtrade/Max Havelaar sur les catégories de produits suivantes :
- Alimentation : café, fruits, vins, thés et tisanes, chocolats, épices, huiles, riz, quinoa, sucres, miel… ;
- Vêtements & chaussures : T-shirts, pantalons, sous-vêtements, vêtements pour enfant… ;
- Literie : linge de lit, surmatelas… ;
- Textiles de maison : torchon… ;
- Jeux & jouets : ballons ;
- Autres : bijoux, plantes, bougies, fleurs…