Logo Kenya Flower Council Label privé créé en 1996 kenyaflowercouncil.org Très bon choix

Informations clés sur le label

 Objectif du label 

Le label vise à garantir des pratiques agricoles plus responsables sur les plans sociaux et environnementaux.

Il garantit notamment que le producteur s’engage dans différents plans de gestion qui contribuent à réduire ses impacts environnementaux (énergie, eau, biodiversité, gestion intégrée et gestion de la fertilisation).

Ce label concerne

Les fleurs coupées.

Où trouver ce label ?

Jardineries, fleuristes…

L’analyse de l’ADEME

Le label Kenya Flower Council couvre les impacts environnementaux les plus importants.

Il couvre les étapes importantes de la production des plantes (fertilisation des cultures, pesticides, consommation d’énergie, consommation d’eau) hormis la consommation d’énergie des serres.

Les critères suivants constituent les critères significatifs du label :

  • les fertilisants doivent faire l’objet d’un plan de gestion intégrant le suivi des quantités utilisées et l’apport de la juste dose aux cultures, en fonction de la qualité du sol ;
  • la gestion des consommations d’énergie intègre un diagnostic énergétique tous les 3 ans, le suivi des consommations, l’identification et la planification d’économies d’énergies… ;
  • les pesticides doivent faire l’objet d’un plan de gestion intégrant une combinaison des luttes chimique, biologique, mécanique, le suivi des maladies et des traitements, la tolérance des seuils minimum de contamination avant d’entreprendre le traitement des maladies ;
  • la gestion des consommations d’eau doit intégrer une estimation des besoins des cultures, la réduction des fuites à l’irrigation et l’utilisation de techniques d’irrigation limitant les pertes d’eau comme le goutte-à-goutte ;
  • les cultures doivent permettre le maintien de la biodiversité avec la prévention de l’introduction d’espèces invasives, l’interdiction d’OGM, la conservation des zones protégées ;
  • certains pesticides sont interdits ou autorisés en quantité limitée pour limiter la toxicité sur les écosystèmes et l’homme.

Les plus du label

  • Un plan de gestion environnementale est exigé pour une démarche d’amélioration continue.
  • Le personnel doit être formé aux bonnes pratiques environnementales.
  • Des critères sociaux sont développés : système de gestion sociale revu annuellement avec accès à un salaire minimum, droits des salariés et droits de l’homme, égalité des sexes.

Les points d’amélioration du label

  • Les exigences concernant la réduction des engrais et pesticides, des consommations d’énergie et des consommations d’eau sont des obligations de moyen qui ne garantissent pas un niveau de performance minimal (mise en place d’actions permettant de réduire les consommations).
  • La réduction de la consommation d’énergie des serres n’est pas directement ciblée (le critère sur les réductions de consommation est global pour l’exploitation horticole).
  • La production des emballages (pots) n’est pas considérée.

Bon à savoir sur Kenya Flower Council

Formé en 1996 par des producteurs et exportateurs de fleurs coupées et ornementales, le Kenya Flower Council a une influence sur des milliers d’hommes et de femmes qui cultivent, vendent et achètent des fleurs coupées. À l’échelle mondiale, le Kenya fait partie des quatre premiers pays producteurs de fleurs. Dans le but de créer une durabilité au sein de l’industrie et d’améliorer l’accès au marché pour la marque de fleurs du Kenya, l’association s’est développée pour atteindre environ 124 membres producteurs et 80 membres associés, qui fournissent des services essentiels au secteur. 

Kenya Flower Council - Fleurs coupées et feuillages