Logo Ecolabel européen Camping Label public créé en 1992 par la Commission européenne ec.europa.eu/environment/ecolabel/index_en.htm Excellent choix

Informations clés sur le label

Objectif du label

Ce label vise à garantir une réduction des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie (réduction des services utilisés, utilisation et réduction des consommations d’eau et d’énergie, réduction de la production de déchets et amélioration de la gestion des déchets).

Ce label fixe un ensemble de 22 critères obligatoires et 45 critères optionnels. 
Pour être certifié, l’hébergement doit respecter l’ensemble des critères obligatoires et obtenir 20 points grâce aux critères optionnels qu’il choisit de remplir (si l’hébergement possède des équipements supplémentaires comme un restaurant, des espaces verts, des salles de culture physique il devra obtenir 3 points par élément en plus).

Ce label concerne

Les campings.

Où trouver ce label ?

Les établissements labellisés sont consultables sur le site ProContact de l’Afnor ou via l’application mobile SumWhere.

L’analyse de l’ADEME

Le label couvre tous les impacts environnementaux importants.

Le label cible toutes les étapes les plus importantes (fabrication et impacts environnementaux des biens composant l’hébergement, cultures de produits alimentaires et textiles, utilisation de l’hébergement avec les consommations d’eau et d’énergie, émissions dans l’eau, fin de vie des déchets).

Les critères suivants constituent les critères significatifs du label :

Critères obligatoires

  • les dispositifs de chauffage et de production d’eau chaude, d’air conditionné et de pompes à chaleur doivent respecter des seuils de performance énergétique (exemples : rendement supérieur à 98 % pour une chaudière, chauffe-eau thermodynamique de classe A ou A+, dispositifs d’air conditionné de classe énergétique A à A+…) ;
  • 90 % des fenêtres des chambres et espaces communs doivent être équipés de double vitrage ;
  • les systèmes d’éclairage doivent respecter des seuils de performance énergétique (classe A au minimum pour 40 % des lampes en début de certification et 80 % 2 ans plus tard, 50 % pour les lieux où l’éclairage est de plus de 5 heures/jour puis 100 % 2 ans après) ;
  • les sanitaires doivent respecter des seuils maximums de débit (robinets et douches : 8,5 litres/minute, chasses d’eau 4,5 litres/minute) ;
  • les produits jetables sont réduits ;
  • le tri des déchets en vue d’une valorisation est exigé ; 
  • un plan de réduction des déchets alimentaires doit viser un équilibre entre limitation des déchets d’emballages et limitation du gaspillage alimentaire.

Critères optionnels à choisir (exemples)

  • les seuils de performances énergétiques exigés pour le chauffage, la production d’eau chaude, l’air conditionné et les pompes à chaleur sont renforcés par rapport aux critères obligatoires ;
  • des systèmes d’arrêt automatique de chauffage, éclairage, ventilation et conditionnement d’air sont installés ;
  • les appareils électroménagers doivent être économes en énergie (plus de 50 % de classe A++ pour les réfrigérateurs, fours, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, lampes, plus de 50 % d’ordinateurs Energy Star 6.1.) ;
  • les produits alimentaires doivent répondre à des exigences environnementales : au moins 2 produits alimentaires doivent être locaux et de saison ou 2 à 4 produits entrant dans la composition des repas sont issus de l’agriculture biologique ;
  • 90 % des papiers (hygiéniques, absorbants, de bureau, imprimés, transformés) et 40 % des textiles, ordinateurs, TV, matelas et meubles en bois doivent avoir obtenu l’Écolabel européen ou équivalent ;
  • le recyclage des eaux de pluie ou des eaux grises (lessives et douches/lavabos) est exigé ;
  • le compostage des déchets organiques doit être mis en place.

Les plus du label

  • Le label impose la mise en place d’un système de management environnemental dans une logique de suivi et d’amélioration continue. La certification de l’établissement et celle de ses fournisseurs est encouragée (enregistrement EMAS, certification ISO 14001). Certains critères proposent des pistes d’amélioration continue en indiquant des objectifs à moyen terme (au bout de 2 ans). Enfin des critères exigent le suivi des consommations (énergie, eau, déchets, achat) ce qui est une première étape pour piloter et réduire ses impacts.
  • La formation du personnel tout comme l’information de la clientèle sont obligatoires. 
  • Des critères sont également développés sur les transports de la clientèle et du personnel (promotion et offre de transports plus écologiques : véhicules électriques ou bicyclettes) et sur les transports de produits (approvisionnement local).
  • La biodiversité est prise en compte au travers de différents critères : absence de pesticides dans la gestion des espaces verts, plantes indigènes ou non envahissantes.
  • Des critères sociaux sont optionnels comme le développement d’une charte sociale pour le personnel (congés de formation, repas gratuits, uniformes et vêtements de travail gratuits, offres promotionnelles…).

Les points d’amélioration du label

  • Il n’existe pas de critère sur l’isolation de la structure du bâtiment qui contribue à la réduction des consommations d’énergie.
  • Un critère sur l’énergie vise à souscrire des contrats d’énergie verte, ce qui ne constitue pas réellement un levier pour réduire l’impact de l’effet de serre, dans la mesure où la proportion d’énergie renouvelable dans le mix électrique ne change pas.

Bon à savoir sur l’Écolabel européen

L’Écolabel européen est un label écologique officiels porté par les pouvoirs publics. Il se distingue d’un label classique car il répond aux exigences d’une norme (ISO 14 024) lui conférant l’appellation d’écolabel. Les cahiers des charges du label sont définis afin de couvrir les principaux impacts environnementaux des produits sur l’ensemble de leur cycle de vie (de l’extraction des matières premières, à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport et l’utilisation). Ce label considère également la performance et qualité des produits, les aspects sanitaires et pour certaines catégories de produits, les aspects sociaux.

On peut également trouver l’Écolabel européen sur les catégories de produits suivantes :

  • Entretien & nettoyage : produits pour lave-vaisselle, liquides vaisselles, lessives, nettoyants multi-usages, nettoyants WC, nettoyants pour les vitres, nettoyants pour le sol, papiers essuie-tout, serviettes en papier…
  • Hygiène & beauté : gels douche, savons, shampoings, après-shampoings, mousses à raser, mouchoirs en papier, papiers toilette, couches pour bébé, serviettes hygiéniques…
  • Vêtements & chaussures : sweats, t-shirts, chaussures de sécurité, chaussures pour enfant, chaussures de villes…
  • Mobilier : chaises, tables, armoires, bureaux, lits, fauteuils, canapés… (en bois, plastique et métal)
  • Literie : matelas, linge de lit, couette, oreillers…
  • Textiles de maison : serviettes de bain, torchons de cuisine…
  • Bricolage & décoration : peintures, vernis, lasures, revêtements de sol en bois…
  • Papeterie & fournitures : papiers à copier, cahiers…
  • Multimédia : téléviseurs…
  • Hébergements : hôtels, chambres d’hôtes et gîtes, résidences de vacances…
  • Autres : lubrifiants, paillages, amendement pour sols…
Écolabel européen - Camping