Informations clés sur le label

Objectif du label

Le label vise à garantir que les gîtes ont des impacts environnementaux réduits pour le bâtiment, réduisent leurs consommations d’énergie et utilisent des produits plus respectueux de l’environnement.

Le label est composé de quatre thèmes : chauffage, eau chaude, ventilation/intégration dans l’environnement/matériaux locaux et sains/autres usages énergétiques et autres aspects de la qualité environnementale.

Pour chaque critère, une note est attribuée, puis agrégée par thème. Pour chaque thème, une note est attribuée (insuffisante, moyenne, bonne). Une note insuffisante est pénalisante, sauf si au moins une note est bonne.

Des niveaux sont définis (Bronze, argent et or) en fonction des notes atteintes.

Ce label concerne

Les chambres d’hôtes et les gîtes.

Où trouver ce label ?

La liste des établissements certifiés est disponible sur le site Gites-de-france.com.

L’analyse de l’ADEME

Le label couvre tous les impacts environnementaux importants.

Le label cible toutes les étapes les plus importantes (fabrication des biens composant l’hébergement, utilisation de l’hébergement comprenant les consommations d’eau et d’énergie, émissions dans l’eau, fin de vie des déchets) à l’exception des produits alimentaires et textiles.

Les critères suivants constituent les critères significatifs du label :​

• les murs, planchers, portes et fenêtres doivent répondent à des performances minimales en matière d’isolation (coefficient d’isolation inférieur à 0,45 W/m². K pour les murs extérieurs, 0,25 W/m². K pour les toitures, double vitrage pour les fenêtres…) ;
• le bâtiment privilégie les éclairages naturels (1/6 de la surface) ;
• les équipements de chauffage autorisés doivent répondre à des objectifs de performances (100 % de rendement pour une chaudière gaz) ou être des équipements plus respectueux de l’environnement (pompe à chaleur, chauffage au bois, chauffage solaire) ;
• les équipements pour chauffer l’eau doivent répondre à des exigences de performance énergétique ;
• les équipements d’éclairage doivent répondre à des exigences de performance énergétique (75 % des lampes de classe énergétique A) ;
• les matériaux de construction utilisés doivent avoir des impacts environnementaux réduits (moquettes avec label environnemental, planchers en bois certifiés, linoléum naturels, peinture avec un label environnemental…) ;
• les équipements électroménagers doivent répondre à des exigences de performance énergétique (plaques électriques représentant maximum 30 % du matériel de cuisson, équipement à 50 % de produits de classe A+, fours et sèche-linge de classe A) ;
• les sanitaires doivent respecter des seuils maximums de débit (robinets et douches à 9 litres/minute et chasses d’eau à double bouton 3/6 litres) ;
• les équipements de lavage ont des consommations d’eau réduites (lave-vaisselle : 16 litres/cycle, lave-linge : 12 litres/kg) ;
• l’eau de pluie est récupérée ;
• les produits d’entretiens sont labellisés et biodégradables ;
• les papiers portent un label environnemental ou sont issus de forêts éco-gérées à 50 % ;
• la réduction des déchets passe par une suppression de produits d’hygiène et la vaisselle jetables ;
• le tri des déchets est pratiqué.

Les plus du label

• L’information et la sensibilisation de la clientèle sont obligatoires.
• Des critères sont également développés sur les transports de la clientèle (proximité de moins de 2 km d’une ligne de bus ou train, possibilité de location de vélos).
• La biodiversité est prise en compte au travers de différents critères : absence de désherbants chimiques, espèces locales à faibles besoins en eau, maintien d’une diversité d’espèces animales et limitation la pollution lumineuse.

Les points d’amélioration du label

• Les critères concernant les produits fixent des objectifs de performance environnementale des produits peu précis (pas de référence à un label spécifique ni de pourcentage des achats concernés).
• Il n’existe pas de critère sur les produits alimentaires ou les produits textiles qui représentent des impacts importants.
• La lutte contre le gaspillage alimentaire qui représente un enjeu dans la gestion des déchets n’est pas prévue.
• Un critère sur l’énergie vise à souscrire des contrats avec des fournisseurs d’énergie verte. Cette recommandation ne constitue pas réellement un levier pour réduire l’impact de l’effet de serre, dans la mesure où la proportion d’énergie renouvelable dans le mix électrique ne change pas.

Bon à savoir sur le label Écogîte

Cette qualification Écogîte est la propriété de Gîtes de France ^©.