Hôtel Label privé créé en 1994 www.laclefverte.org/ Très bon choix

Informations clés sur le label

Objectif du label

Ce label vise à garantir une démarche environnementale performante (réductions des consommations d’eau et d’énergie, de la production de déchets, achats responsables).

Ce label fixe un ensemble d’une soixantaine de critères obligatoires à respecter et de critères optionnels à choisir parmi des « essentiels » et des « optionnels » (ces derniers impliquent généralement un surcoût). Le pourcentage minimum de critères optionnels à remplir est de 5 % la première année, 10 % la deuxième année. L’attention du label est surtout portée sur la progression du nombre de critères respectés.

Ce label concerne

Les hôtels et les auberges de jeunesse.

Où trouver ce label ?

Les établissements certifiés sont consultables sur le site de La Clef Verte.

L’analyse de l’ADEME

Le label couvre tous les impacts environnementaux importants.

Le label cible toutes les étapes les plus importantes (fabrication des biens composant l’hébergement, cultures de produits alimentaires et textiles, utilisation de l’hébergement avec les consommations d’eau et d’énergie, émissions dans l’eau, fin de vie des déchets).

Les critères suivants constituent les critères significatifs du label :

Critères obligatoires 

  • au moins 50 % des fenêtres sont en double ou triple vitrage ;
  • des systèmes d’arrêt automatique de chauffage, éclairage, ventilation et conditionnement d’air sont installés ;
  • les systèmes d’éclairage respectent des seuils de performance énergétique (classe A au minimum pour 75 % des lampes) ;
  • les sanitaires doivent respecter des seuils maximums de débit (75 % robinets : 8 litres/minute, 75 % des douches à 9 litres/minute et 50 % chasses d’eau 6 litres/minute) ;
  • au moins 3 produits alimentaires pour le restaurant (5 pour le petit déjeuner) doivent être issus de l’agriculture biologique ou avec un label environnemental ; la part de la viande est réduite ; les produits alimentaires sont des produits de saison ;
  • les produits en papier (éditions, essuie-main et papier toilette) et les produits d’entretien sont porteurs d’un label environnemental ;
  • les produits d’entretien sans label environnemental sont exempts de composants chimiques dangereux (EDTA, azurants optiques, chlore actif, phosphates) ;
  • la réduction des déchets est obligatoire (suppression de la vaisselle jetable, limitation des consommations de papier) ;
  • l’arrosage des espaces verts est raisonné et le personnel formé.

Critères optionnels (« essentiels » ou « optionnels »)

  • des mesures sont prises pour éviter les pertes (calorifugeage des canalisations d’eau, récupération de chaleur, couverture des piscines) ;
  • le tri est mis en place partout dans l’établissement (chambres, espaces collectifs) ;
  • un plan de réduction du gaspillage alimentaire est mis en place ;
  • les déchets végétaux et alimentaires sont compostés ;
  • les eaux de pluie et « grises » (lessives, douches et lavabos) sont réutilisées ;
  • les espèces végétales utilisées sont adaptées au climat local.

Les plus du label

  • Le label impose la mise en place d’un système de management environnemental dans une logique de suivi et d’amélioration continue. Le label incite les hébergements à s’améliorer en répondant à plus de critères « recommandés » d’année en année. De plus, des critères exigent le suivi des consommations (énergie, eau, déchets, achat), ce qui est une première étape pour piloter et réduire ses impacts.
  • La formation du personnel tout comme l’information de la clientèle sont des critères obligatoires.
  • Des critères sont également développés sur les transports de la clientèle (prêt de bicyclettes et sensibilisation) et sur les transports de produits (approvisionnement local).
  • La biodiversité est prise en compte au travers de différents critères : absence de pesticides dans la gestion des espaces verts, utilisation de plantes indigènes adaptées au climat et limitation la pollution lumineuse.
  • Une compensation carbone est recommandée.

Les points d’amélioration du label

  • Les critères concernant les produits fixent des objectifs de performance environnementale peu précis (pas de référence à un écolabel spécifique ni de pourcentage des achats concernés).
  • Les appareils de chauffage n’ont pas de seuil minimum de performance énergétique à atteindre.
  • Il n’existe pas de critère sur l’isolation de la structure du bâtiment.
  • Les critères sur le tri des déchets sont minimalistes (obligation du tri de 3 flux minimum) et en contradiction avec l’obligation de trier 5 flux pour les déchets non ménagers (papier/carton, métal, plastique, verre, bois).
  • Un critère sur l’énergie vise à souscrire des contrats avec des fournisseurs d’énergie verte, ce qui ne constitue pas réellement un levier pour réduire l’impact de l’effet de serre, dans la mesure où la proportion d’énergie renouvelable dans le mix électrique ne change pas.
  • Le critère sur la compensation carbone ne fournit pas d’assurance que les projets financés apportent bien les réductions d’émissions de GES attendues. De plus, la compensation n’apporte pas une réduction d’impact attribuable au service identifié.

Bon à savoir sur le label La Clef Verte

 En France, 643 établissements sont labellisés La Clef Verte. Dans le monde, 3200 hébergements touristiques ou restaurants sont labellisés Green Key.

On peut également trouver le label La Clef Verte sur d’autres services de la catégorie :

  • Hébergements : campings, auberges de jeunesse, gîtes et meublés de tourisme, chambres d’hôtes, centres et villages de vacances…
La Clef Verte - Hôtel