Peu de foyers se chauffent au bois : faux
En 2017, 6,8 millions de foyers se chauffent au bois, soit environ un quart de la population...
En milieu rural et périurbain, près de la moitié des personnes se chauffent au bois.
En ville, c’est une personne sur 10.
Se chauffer au bois, c’est économique : vrai
Se chauffer au bois, c’est moins cher que de se chauffer au gaz ou à l’électricité, notamment en milieu rural ou périurbain.
Par exemple, le remplacement d’une chaudière fioul par une chaudière à granulés permet d’économiser 1 200 € sur la facture par an (achat de combustible) (pour une maison de 120 m2 des années 80 habitée par 4 personnes — Source : ADEME — « Comment se chauffer mieux ? »).
Un foyer qui se chauffe au bois dépense entre 48 et 78 €/MWh pour s’équiper, utiliser et entretenir un poêle, insert, ou chaudière à bûches et entre 73 et 103 €/MWh pour un système à granulés. À titre de comparaison, le coût pour un chauffage au gaz ou électrique se situe entre 84 et 154 €/MWh.
Pour produire du bois de chauffage, on détruit des forêts : faux
La forêt croît chaque année en France. Tout le bois prélevé (pour le chauffage, le mobilier, le papier, la construction, etc.) ne représente que la moitié de l’accroissement naturel de la forêt en France. Et pour les années à venir, il n’est pas envisagé d’augmenter le prélèvement pour le bois de chauffage domestique.
Tous les déchets de bois des scieries et de l’élagage sont récupérés pour faire des granulés de bois. On optimise ainsi tout ce que l’on peut pour ne pas trop prélever sur la forêt.
Ainsi, 64 % du bois provient de la forêt (chêne, châtaignier, charme, hêtre, orme, etc.), 23 % de l’entretien des vergers ou de haies, et 13 % de la récupération.
Le chauffage au bois pollue : vrai et faux
Se chauffer au bois permet d’utiliser une énergie renouvelable, de limiter le recours aux énergies fossiles et donc de lutter contre le changement climatique.
Cependant, réalisée dans de mauvaises conditions, la combustion du bois émet des polluants qui contribuent à dégrader la qualité de l’air et viennent s’ajouter aux autres sources de pollution atmosphérique générées par les transports, l’agriculture et les industries.
Tous les appareils se valent : faux
Le rendement énergétique d’un foyer ouvert ou d’un appareil ancien (datant d’avant 2002) est beaucoup plus faible que celui d’un poêle ou insert récent labellisé Flamme verte 7 étoiles ou équivalent.
Remplacer son vieux poêle permet de réduire entre 2 et 10 fois les émissions de particules dans l’air. La fourchette est grande, car cela dépend aussi de la qualité du combustible, de la façon d’allumer et conduire son feu, d’entretenir son appareil, etc.
C’est pour cette raison que les pouvoirs publics encouragent les Français à remplacer leur poêle datant d’avant 2002 et à installer un insert dans leur cheminée. Des aides existent. Renseignez-vous auprès des conseillers FAIRE ou en appelant au 0 808 800 700.
Pour économiser du bois, il faut faire fonctionner son appareil au ralenti : faux
Un appareil à bois doit fonctionner à plein régime pour avoir un bon rendement. Ses performances se dégradent dès qu’il marche au ralenti : il consomme plus, s'encrasse et la pollution augmente.
Tous nos conseils pour un appareil performant et qui marche longtemps sont à retrouver dans le guide "Le chauffage au bois, mode d'emploi".
Pour prévoir les jours de grand froid, il vaut mieux installer un appareil surdimensionné : faux
Un appareil surdimensionné fonctionne souvent en ralenti, générant ainsi plus de polluants atmosphériques et de résidus. Le surdimensionnement nuit à la longévité des appareils, car il entraîne une corrosion accélérée des corps de chauffe.
La solution ? Avoir deux systèmes de chauffage chez soi. L’appareil qui servira le plus souvent sera dimensionné à une puissance moyenne permettant d’être utilisé à plein régime. L’autre système de chauffage s’ajoutera ou prendra le relai en cas de grand froid.
Pour allumer facilement un feu, il faut l’allumer par le bas : faux
Allumer un foyer et allumer un feu de camp, c'est différent. En effet, la taille du foyer et la qualité des bûches ne sont pas les mêmes. La nouvelle méthode d’allumage par le haut émet beaucoup moins de particules.
Les Français préfèrent les bûches aux granulés : vrai
Si l’on vend de plus en plus de poêles à granulés, les bûches sont bien plus utilisées (90 %), loin devant les granulés (9 %), les briquettes reconstituées et les plaquettes (1 %).
Les Français apprécient tout particulièrement l’esthétisme d’une bûche qui flambe, même derrière une vitre et de pouvoir couper son bois soi-même, ce que font 42 % des utilisateurs de chauffage au bois.
Les bûches doivent être bien sèches pour bien chauffer : vrai
Une bûche doit sécher 18 mois à 2 ans avant d’être utilisée. Il faut aussi la rentrer dans la maison 48 heures avant de la brûler. Le bois encore humide brûle moins bien, chauffe moins bien et émet plus de polluants.
Les bûches de ramonage permettent de bien nettoyer le conduit d’évacuation des fumées : faux
Les bûches de ramonage ne sont pas suffisamment efficaces.
Le ramonage par un professionnel est obligatoire une fois par an et même deux fois si vous utilisez beaucoup votre appareil (plus de 10 stères de bois brûlés par an). Il faut obligatoirement qu’un des deux ramonages soit effectué pendant la saison de chauffe.
Faire ramoner le conduit d’évacuation tous les ans suffit pour bien entretenir son appareil : faux
L’entretien annuel est obligatoire pour une chaudière et très vivement recommandé pour un poêle ou un insert. Il permet notamment de vérifier l’état des joints et du brûleur. Un appareil mal entretenu est moins performant et moins bon pour l’environnement.