Pourquoi donner plus de place à la nature en ville est important ?
S’oxygéner, procurer bien-être et fraîcheur, préserver la biodiversité et la qualité de l’air, être une source d’alimentation locale… Ces actions sont autant de petits poumons verts pour nos quartiers, bénéfiques pour l’environnement, la qualité de vie, la santé des habitants et l’attractivité de la cité.
Comment faire ?
On associe les habitants au choix des projets et à la gestion des espaces.
On plante !
On boise les rues.
On favorise les essences locales et non allergisantes.
On met en place des jardins partagés, des plans d’eau, des tapis de plantes grasses, des prairies végétales ou des potagers sur les toits des bâtiments, des plantes grimpantes ou comestibles sur les façades des immeubles.
Avec des méthodes plus respectueuses de l’environnement pour préserver la biodiversité - fauchage tardif, taille douce des arbres, récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage, etc.
Le « Zéro phyto » arrête totalement l'usage des pesticides, fongicides et engrais chimiques, dans les cimetières, terrains de sport, espaces verts, parcs…
Cette autorisation est donnée sur l’espace public, pour semer des roses trémières au pied des arbres, remplir d’herbes aromatiques des pots dispersés sur les trottoirs…
On s'inscrit dans le principe d’un arrêt de l’artificialisation des espaces naturels dans le Plan local d’urbanisme et/ou le Plan local d’urbanisme intercommunal.
Les abeilles participant à la pollinisation de 80 % des plantes à fleur.
Indicateurs
20 000 ha d’espaces naturels artificialisés chaque année en France, pour construire des logements, des routes, des bâtiments, etc. Source : (France Stratégie, 2019)
20 kg ! c'est la quantité de particules présentes dans l'air qu'un arbre adulte peut absorber en un an. Source : (ADEME)
- 0,5 ° à - 2 °C dans les rues grâce aux végétaux afin de lutter contre les îlots de chaleur. Source : (ADEME)
Ils le font déjà !

Commune du Grand Est - 20 000 habitants
Une dizaine de ruches municipales sont installées au sommet d’une tour, près d’une station de pompage et dans le jardin de la médiathèque.
L’association « J’adopte une ruche », financée par des parrains, se charge d’entretenir les ruches et de récolter le miel. 50 kg par an ! Qui vont garnir les colis envoyés aux personnes âgées défavorisées. Et devenir ville « amie des abeilles », cela veut dire éliminer les pesticides, planter des espèces mellifères dans les rues, créer des vergers…

Commune d’Île-de-France - 53 400 habitants
Une Charte de végétalisation, qui encourage la participation des habitants, des associations et des conseils de quartier pour donner un coup de pouce à la nature dans le domaine public.
Les volontaires ont l’autorisation de jardiner près de chez eux, en respectant certaines règles. Le « comité de végétalisation » les accompagne, avec des conseils sur les espèces adaptées à la ville et les pratiques respectueuses de l’environnement.

Ville des Hauts-de-France - 22 000 habitants
« Zéro Phyto » et gestion différenciée pour entretenir 400 ha d’espaces naturels.
L’éco-pâturage remplace le fauchage motorisé, les massifs de fleurs luttent contre les mauvaises herbes, la taille douce des arbres avec un recyclage des copeaux et la permaculture sur des terrains agricoles participent à la biodiversité.
Élu(e), je peux...
- Préserver les espaces naturels, agricoles ou forestiers existants.
- Lancer une opération de plantation d’arbres.
- Mettre de la végétation sur le toit de certains bâtiments publics, dans les cours d’école…
- Éradiquer les produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts.
- Réaliser des aménagements pour récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage des jardins municipaux.
- Impliquer les citoyens en leur donnant l’autorisation de verdir les espaces publics, en mettant en place des jardins et potagers partagés…
- Mobiliser les jeunes en favorisant l’installation, dans les établissements, d’hôtels à insectes, de basses-cours, de mares, de potagers pédagogiques.
Ma fiche récap
Vous avez besoin de plus d'information sur cette fiche thématique ?
(PDF, 0.85 Mo)