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Pourquoi est-il important que la restauration collective propose une alimentation durable ?

Avec 3 milliards de repas servis par an, la restauration collective occupe une grande place dans l’alimentation des Français, petits ou grands. Elle est un des acteurs clés de la transition alimentaire.

La façon dont nous nous nourrissons n’est bonne ni pour notre santé, ni pour la planète. Trop de graisses, de sucres et de protéines animales augmentent les risques d’obésité, de diabète, de maladies cardio-vasculaires et aggravent le changement climatique. Il faut faire une plus large part aux aliments de saison, produits localement, bio ou issus de l’agro-écologie, mais aussi réduire la consommation de viande et faire la chasse au gaspillage.

Comment faire ?

À la cantine et au self, on change de régime.

Les menus proposent moins souvent de la viande mais de meilleure qualité et compensent avec davantage de légumineuses, de céréales et de produits de saison. On revoit les cahiers des charges, en introduisant des clauses sur la présence de labels alimentaires, d’indications géographiques, de repas végétarien…

On réorganise l’approvisionnement, en privilégiant les circuits courts.

Se fournir chez les agriculteurs du territoire leur permet de soutenir une activité économique locale, de réduire les transports et les pertes, ainsi que de mieux connaître la qualité et l’origine des produits.

Les collectivités ont l’obligation de lutter contre le gaspillage alimentaire dans les cantines dont elles assurent la gestion.

On intensifie la démarche. Par un plan d’actions efficace, il est possible de réduire de 50 % les denrées qui partent à la poubelle. Les économies réalisées permettent alors d’introduire plus de produits bio, sans augmenter le prix de revient des repas.

On travaille sur les causes du gaspillage

Les types de menus, la taille des portions, la nature des aliments, la gestion des reste, on ajuste le projet en recueillant l’avis des usagers. On forme le personnel de restauration. Les élèves sont sensibilisés avec des outils pédagogiques adaptés.

L’ensemble de ces actions peuvent constituer un « projet alimentaire territorial » (PAT)

Avec l’aide de l’État, pour soutenir les filières agricoles locales et sensibiliser les citoyens consommateurs : du gagnant-gagnant !

Indicateurs

1 kg de viande émet 5 à 30 fois plus de CO2 qu’1 kg de céréales. Source : (ADEME)

30 % du transport de marchandises est consacré aux denrées agricoles et alimentaires. Source : (ADEME)

100 et 200 g gaspillés chaque jour et par personne dans la restauration collective. Source : (ADEME)

Ils le font déjà !

Élu(e), je peux...

  • Encourager d’autres habitudes alimentaires en proposant au moins un repas végétarien par semaine à la cantine.
  • Diviser par deux les pertes alimentaires à horizon de 6 années dans les restaurants gérés par le territoire.
  • Intégrer un pourcentage croissant de produits locaux dans les menus grâce à des partenariats avec les agriculteurs.
  • Améliorer la qualité et la durabilité de mes approvisionnements en m’appuyant sur les référentiels et les labels reconnus.

Ma fiche récap

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Ressources complémentaires

Vidéo - Qu'est ce qu'un PAT ?

Présentation des Projets alimentaires territoriaux (PAT) qui œuvrent pour relocaliser l'agriculture et l'alimentation dans les territoires.