Cet appel à manifestation d’intérêt s’adresse aux collectifs mixtes d’acteurs (public/privés/associatifs) souhaitant enclencher des changements profonds dans la manière d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques et les projets de transitions écologiques sur leur territoire.

Le terme « transitions » fait ici référence aux évolutions initiées dans le but de rendre nos territoires :

• Sobres : vis-à-vis de leurs consommations de ressources, de produits, d’énergie et de sols, de sorte à ce que leurs impacts vis-à-vis des grands enjeux écologiques du moment (changement climatique, raréfaction des ressources, perte de biodiversité…) soient les plus faibles possibles.
• Adaptés et résilients : développant des capacités naturelles, humaines, organisationnelles et techniques permettant de s’adapter aux changements et de surmonter les chocs à venir, qu’ils soient climatiques, écologiques, énergétiques, sanitaires, démographiques, ou encore économiques.
• Solidaires : coopérant et exploitant leurs complémentarités pour assurer leurs besoins essentiels, (optimiser les productions alimentaires, les productions d’énergies renouvelables, les déplacements des personnes, les transports de marchandises) et également pour lutter contre les précarités liées à ces aspects.

Les projets devront être en lien avec une ou plusieurs des thématiques d’intervention de l’ADEME : alimentation, mobilité, adaptation aux changements climatiques, production d’énergies renouvelables, optimisation de la consommation des ressources et des espaces.

Les projets présentés dans le cadre de cet appel à manifestation d’intérêt devront s’insérer dans une ou plusieurs des rubriques listées ci-dessous.

Faire territoire, faire collectif :

• Inclure et impliquer la plus grande diversité de personnes dans certaines étapes clés : connaissance du territoire, définition des trajectoires de transition, constitution de collectifs porteurs de projets.

Conduire des projets opérationnels :

• Soutenir des projets portés par des collectifs des sphères publique, économique et civile.
• Conduire des projets démonstrateurs ayant comme objectif l’évolution d’une pratique sociale sur un territoire.

Territorialiser l’économie :

• Inventer, encourager, soutenir l’émergence de nouveaux modèles économiques à forte dimension locale.

S’entraider entre territoires voisins :

• Concrétiser la solidarité entre territoires, notamment urbains/ruraux.

L’ensemble de la démarche sera orienté sur les deux premiers stades de développement des innovations, à savoir l’émergence et la consolidation, et donc pas sur la phase de croissance [le projet grossit sur son territoire d’origine] ni sur la phase d’essaimage [le projet s’exporte vers d’autres territoires].

Pour les projets en phase d’émergence, il est attendu que la phase de travail bénéficiant d’un soutien de l’ADEME devra impérativement comporter un volet de définition et de mise en place d’un modèle économique garantissant la continuité du projet après le soutien de l’ADEME.

Durée maximum du financement : 3 ans.

Dépenses éligibles :

• Financement de postes ayant une mission précise dans le projet présenté : personnes tournées vers l’action et la mise en pratique de leur discipline des sciences humaines et sociales. Sont exclus : les postes de chargés de mission énergie-climat, agriculture et alimentation, économie circulaire, mobilité dans les collectivités territoriales.
• Actions de communication évènementielle ou non, de formation, d’animation.
• Achat de matériels.
• Prestations d’études.