Le présent AMI vise à identifier dès 2022 les projets de plateformes portuaires souhaitant adapter leurs infrastructures pour accueillir les activités industrielles liées à l’éolien flottant (notamment production d’équipements, assemblage, intégration, stockage…) permettant de répondre au besoin des parcs commerciaux français, en particulier les projets pour lesquels des procédures de mise en concurrence sont en cours, mais aussi des projets à l’export.

L’AMI doit permettre :

• d’identifier des ports, ou des consortiums entre ports à l’échelle des façades maritimes Méditerranée et Atlantique – Manche, ayant pour projet de se positionner sur la chaine de valeur de l’industrie de l’éolien flottant, afin d’en capter la plus grande partie possible (notamment fabrication de composants, assemblage des flotteurs et mise à l’eau puis intégration des turbines, stockage de composants et de tout équipement structurant pour la filière de l’éolien flottant, maintenance de l’éolien flottant, jusqu’à la gestion du démantèlement) ;
• d’aider ces ports, ou ces consortiums entre ports, dans la définition, la conception et la structuration de leur projet.

L’identification de ces projets dès 2022 permettra de les accompagner et d’orienter les choix de soutien aux industriels, qui seront notamment réalisés sur la base des résultats de l’AMI dédié à l’industrie. 

Les descriptions des projets d’aménagement doivent permettre de documenter les conditions nécessaires (dimension des projets, soutien public, investissements, enjeux liés au foncier disponible ou qui pourrait être rendu disponible à l’avenir pour le projet…) à l’accueil des infrastructures de production de flotteurs et l’intégration de turbines à quai à l’échelle de plusieurs centaines de MW annuels, voire au-delà.

Les projets attendus doivent être innovants, mais visant aussi à minimiser les impacts environnementaux y compris via le réemploi de fonciers déjà artificialisés.

Une attention particulière sera accordée aux projets portés par des organisations optimisées des ports à l’échelle d’une façade (Méditerranée ou Atlantique-Manche) ou d’un territoire et aux projets porteurs d’innovations et démontrant leurs capacités à attirer notamment des chantiers d’assemblage de flotteurs et la chaine de sous-traitants afférente. La composition et l’architecture de ces organisations devront favoriser l’émergence de synergies entre les différentes plateformes portuaires s’associant, dans une perspective d’optimisation des activités et des coûts. Les échanges entre les différents acteurs portuaires et industriels sont, à ce titre, fortement encouragés.