En France, plusieurs énergies permettent de répondre à nos besoins en électricité : nucléaire, solaire, éolien, hydraulique, biogaz… Ces énergies sont injectées alternativement ou en même temps dans le réseau en fonction de la demande. En connaissant plus précisément les besoins d’électricité des ménages, il sera plus facile de gérer la production d’électricité. Voici comment cette gestion est organisée :

• les fournisseurs d’électricité : ils achètent l'électricité aux producteurs et la vendent ensuite aux ménages : ce sont eux qui facturent. Il en existe 26 en France, dont Alterna, Antargaz, Direct Energie, Enercoop, Energie du Santerre, EDF, ENGIE, Eni, GEG, Lampiris, Planète OUI, Sélia, Lucia, Proxelia… ;
• les collectivités locales : à travers leurs syndicats d’énergie, elles sont propriétaires des réseaux de distribution (lignes électriques) et des compteurs qui sont installés à votre domicile ;
• les gestionnaires du réseau de distribution (Enedis, entreprises locales de distribution) : choisis par les collectivités pour distribuer l’électricité aux particuliers, ils ne la facturent pas pour autant. Ils garantissent toutefois l’entretien des réseaux et la qualité de l’électricité. Dans le cadre de leur mission de service public, ils sont enfin responsables de l’installation des compteurs et de leur relevé.

Les anciens modèles ne permettent pas de compter quotidiennement la consommation (en particulier domestique) et d'estimer précisément les besoins en électricité des ménages français. Afin de pouvoir mieux prévoir les besoins d’énergie et d’équilibrer l’offre et la demande de gaz, l’installation de nouveaux compteurs communicants est devenue indispensable.

• Une facturation correspondant à votre consommation réelle, grâce à des relevés automatiques de vos consommations. Il vous est en outre possible de vérifier que la puissance souscrite dans votre abonnement correspond bien au besoin du logement ;
• une meilleure gestion de vos consommations en accédant gratuitement à vos données de consommation journalière, en recevant des alertes en cas de dépassement d’un seuil que vous aurez fixé vous-même, grâce enfin, aux comparaisons de vos consommations en fonction des différentes périodes de l’année mais aussi avec des ménages similaires au vôtre ;
• moins d’interventions chez vous. Relevés de compteur, interventions en cas de panne ou de maintenance… certaines de ces opérations peuvent, grâce aux nouveaux compteurs, être désormais réalisées à distance ;
• des tarifs diversifiés : une fois le nouveau compteur installé, les fournisseurs d’électricité peuvent vous proposer des tarifs plus diversifiés (autres que le tarif heures pleines / heures creuses) en fonction des moments où l’énergie est plus ou moins abondante, comme les heures creuses pendant le week-end.

En résumé, ce nouveau compteur vous permet de mieux maîtriser vos consommations d’électricité. En comprenant ce qui consomme chez vous et en mesurant l’effet de vos gestes d’un jour ou d’un mois sur l’autre, vous identifierez des pistes d’actions. Pour renforcer cette maîtrise énergétique, n’oubliez pas aussi, à l’occasion d’un besoin de renouvellement d’équipement (électroménager, multimédia), de privilégier les appareils les mieux notés sur l’étiquette énergie.
 

De nombreuses informations sont proposées sur Internet :

• pour des questions sur le compteur Linky, Enedis propose une foire aux questions et un numéro vert (service et appel gratuit) : 0 800 054 659 ;
• si vous relevez d’une entreprise locale de distribution (et ne disposez pas encore des nouveaux compteurs), contactez la pour connaître les dates et les modalités de mise en place des compteurs communicants ;
• pour les questions liées à votre contrat, contactez votre fournisseur d'électricité.

Deux agences ont rendu leurs avis. L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a mis en évidence des niveaux d’exposition au champ électromagnétique très faibles, comparables à ceux émis par les dispositifs électriques ou électroniques domestiques (lampes fluo-compactes, chargeurs d’appareils multimédia, écrans, tables à induction, etc.).

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a quant à elle conclu à une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants engendre des effets sanitaires à court ou long terme.